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islam selon Mohamed saaws
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islam selon Mohamed saaws

VIP-Blog de sunnia
  • 29 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 29/05/2013 12:08
    Modifié : 21/09/2016 19:04

    Fille (55 ans)
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    Mes 3 premières découvertes de l?Eté

    30/07/2015 15:00



    Ne pouvant plus consulter (pour le moment), je prends du temps à la fois pour répondre aux nombreuses questions qui me sont posées concernant les vaccins et pour nourrir mes nombreuses passions autour de la santé individuelle et collective.
     

    1/ À propos des vaccins et de la pétition DTPolio

    D’abord avec un collègue pharmacien, nous préparons un livre de réponses très concrètes qui sortira à la rentrée, avec pour titre provisoire « VACCINS – Comment s’y retrouver sans perdre la Santé? ».

    La dernière nouvelle sur ce sujet est évidemment que les laboratoires font pour le moment la sourde oreille, malgré la pétition signée à ce jour par près de 750 000 personnes. Nous leur avons demandé de recommercialiser les 3 vaccins obligatoires DTP (Diphtérie-Tétanos-Polio) sans adjuvant, ce qu’ils savent très bien faire.

    Il leur faut au maximum 6 mois pour que ces vaccins soient dans toutes les pharmacies du pays. Continuez donc à faire signer autour de vous sans vous décourager sur le site. C’est leur intérêt de nous écouter. Nous savons qu’ils vous observent à la lunette.

    Pour inciter à la vaccination, la ville de Lyon a lancé sa campagne « Immuniser Lyon », avec pour slogan « Aider chaque citoyen à trouver une information fiable pour se protéger, protéger son entourage par la vaccination ». J’ai regardé de près cette campagne qui doit durer une année, jusqu’en mai 2016. C'est un gentil bourrage de crâne sur affiches grand-format, avec 12 personnes dont 2 ou 3 connues de Lyon, ville qui s’enorgueillit d’être la première en Europe. Leur slogan simplissime : « Pour moi, c’est fait ! »

    N’attendez pas si vous êtes d’accord, faites encore et encore signer la pétition, c’est la santé de nos enfants et petits-enfants qui est en jeu, pas celle des fabricants qui se portent très bien avec l’argent de l’Assurance maladie et plus globalement de nos impôts, lequel n’est autre que la somme du travail de chacun.



    2/ Ensuite, je dévore des livres qui nourrissent mes réflexions dans notre société si fragilisée. Il s’agit de la santé très actuelle de notre société

    Nous sommes fortement inquiets pour la rentrée, avec le chômage qui menace tous les citoyens, – sauf les femmes et hommes politiques ; également avec l’importation des folies meurtrières de Daech en Europe qui veut semer la terreur jusque dans les familles. 

    Etonnant, me direz-vous : un homme d’exception peut nous aider à y voir plus clair et même à agir fortement pour la paix. Ses messages sont d’une brûlante actualité.

    Début mai, à Chambéry, à la sortie d’une conférence, un auteur m’a offert son livre détaillant la vie de cet homme qui me fascine depuis quelques années : l’émir Abd el-Kader. Je connaissais beaucoup d’épisodes de sa vie, car mon épouse d’origine Algéroise m’avait fait découvrir « La lettre d’Abd el-Kader aux Français », publiée à Pentecôte 1855. C’est un concentré des sciences de l’époque, de philosophie et de spiritualité. Relu plusieurs fois, avec de nombreux livres sur la vie de l’émir, cela m’a amené à donner des conférences publiques (voir sur YouTube) sur l'histoire de cet homme étonnant, grand ami de la France.

    J’ai beaucoup apprécié aussi le Livre des Haltes de l’émir lui-même, qui par sa vie contemplative démontre bien que, pour chacun d’entre nous, « l’ennemi n’est pas à l’extérieur de soi, mais en soi ».

    En France le mot jihâd fait peur. Il signifie d’abord « effort » et a pris le sens de « guerre sainte » qui, d’un point de vue étymologique, est totalement inexact.

    On signale rarement l’autre Jihâd, le grand Jihâd ou lutte contre ses propres pulsions. C’est ce « grand Jihâd » qui animait Abd el-Kader, et que m’a fait comprendre le livre offert par Ahmed Bouyerdene :« Abd el-Kader, l’harmonie des contraires », publié au Seuil. Je vous le recommande chaleureusement.

    Il vous apportera bien plus que vous ne pouvez imaginer, plus qu’un roman ou un polar ! C’est une mine d’informations magnifiquement et rigoureusement présentées avec toutes leurs sources, proposée à tous ceux qui veulent comprendre l’extrême actualité de cet homme et de ses messages. Il avait déjà tout compris de la France et des Français, de l’Algérie et des Algériens.

    Sa connaissance est d’autant plus importante aujourd’hui, à un moment où trop de médias et d’hommes politiques de tous les bords stimulent – surtout pour leurs seuls intérêts politiques les plus bas –, une grande incompréhension de l’Islam en ne voyant que ses excès. Ainsi, ils opposent dangereusement les chrétiens, surtout les catholiques, aux musulmans, en plus des juifs, comme s’ils ne pouvaient pas s’entendre.

    Abd el-Kader, de sa résidence surveillée à Brousse, en Turquie, en 1855, nous écrivait donc, à nous Français :
     

    « Si les musulmans et les chrétiens avaient voulu me prêter leur attention, j’aurais fait cesser leur querelle, ils seraient devenus, extérieurement et intérieurement, des frères. Mais ils n’ont pas fait attention à mes paroles… ».
     

    Là est le présent à construire pour un avenir plus serein, réellement fraternel, où les uns et les autres s’enrichissent mutuellement de leur culture et de leur spiritualité. Elles sont les clés d’une cohésion sociale juste et équilibrée, avant d’être un problème de frontières, d’immigration ou d’intégration…

    Je retiendrai trois épisodes significatifs des qualités humaines de cet homme étonnant qu’est Abd el-Kader, père de la nation algérienne, pour en tirer un enseignement concret pour le présent.
     

    • D’abord, en 1841, l’échange d'un prisonnier à la demande de sa famille, grâce aux négociations entre l’évêque d’Alger et Abd el-Kader. Celui-ci fait remarquer à l’évêque qu’il aurait dû demander la liberté de tous les chrétiens faits prisonniers, car « N’est véritablement digne d’être croyant que celui qui aime son frère et qu’il aime pour lui même ». Les adversaires sont assimilés à des frères. Il en donnera la preuve, avant sa reddition en 1847, en imposant le respect des prisonniers, qui ouvrit le droit international humanitaire, bien avant la création du Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (CICR) en 1863.
       
    • Ensuite son stoïcisme face au gouvernement de la France mené par Louis-Philippe, qui ne respecte pas sa parole après la reddition de l'émir et sa promesse de ne plus faire de politique. Abd el-Kader est alors emprisonné dans des conditions indignes, successivement à Toulon, puis à Pau et Amboise.

      Durant sa captivité il ne cessa de réclamer sa liberté. Ce n’est qu’à la veille du rétablissement de l’Empire que Louis-Napoléon Bonaparte, contre l’avis de toute l’institution militaire, libère l’émir Abd el-Kader et ses compagnons de captivité. Bien plus que d’autres en France, Napoléon III s’est montré sincèrement préoccupé de la question de l’égalité des droits entre les musulmans et les colons en Algérie. L'Empereur y fera deux séjours triomphalement, 3 jours en septembre 1860, puis 36 jours en mai-juin 1865.
       
    • Troisième épisode : en juillet 1860, Abd el-Kader a sauvé du massacre au moins 20 000 chrétiens. Le chiffre est généralement exagéré dans la presse de l’époque… Quelques observateurs ont cependant affirmé que sans l’intervention de l’émir Abd el-Kader et de ses compagnons, il n’y aurait probablement plus de chrétiens dans la Grande Syrie qui, par crainte, auraient émigré définitivement… à Damas, qui allaient être massacrés par les Druzes, manipulés par les Anglais pour neutraliser l’influence économique française au Moyen Orient. Alors qu’il avait été l’ennemi de la France, et emprisonné stupidement par elle, il affirma qu’il n’avait fait que son devoir d’humanité. Il déclara plus exactement qu’il avait agi en vertu du respect des « principes muhammadiens et des droits de l’homme », expression rarement usitée à l’époque. Il sera remercié mondialement, décoré par de nombreux souverains dont l’Empereur, le Tsar et même le Pape [1].
       

    L’immense culture de l’émir, son adaptation intelligente à la modernité est un très bel exemple pour l’avenir de notre société : « Il considère la modernité technique comme un moyen au service du bien commun, un outil inspiré par Dieu dont la finalité est d’améliorer les conditions de vie des hommes. » Il comprit très vite l’influence de la presse qu’il compare « à une goutte d’eau venue du ciel : si elle tombe dans le coquillage entr’ouvert, elle produit la perle ; si elle tombe dans la bouche de la vipère, elle produit du venin. » Une belle lucidité d’une grande actualité et une ouverture d’esprit, perspective d’avenir qui peut intégrer l’honnêteté intellectuelle et la modernité au service de l’épanouissement de tous.

    Cette lucidité ne va pas malheureusement dans le sens des priorités de l’Arabie Saoudite. Celle-ci cherche à répandre une vision fausse, rigoriste, intégriste de l’Islam. Grâce à ses réserves en pétrole, elle investit énormément d’argent sur la planète entière pour combattre l’influence de son principal ennemi, l’Iran chiite, et très certainement en finançant la folie meurtrière de Daech.

    Il y a urgence à faire connaître à tous, jeunes et moins jeunes du pourtour de la Méditerranée, la philosophie et la spiritualité équilibrée de l’émir, totalement compatible avec les racines judéo-chrétiennes de l’Europe. Ce livre d’Ahmed Bouyerdene : « Abd el-Kader, l’harmonie des contraires », au Seuil, vous passionnera.
     

    3/ La troisième découverte : vers l’OGM transparence

    L'élevage intensif et productiviste français est en proie à une crise tout à fait prévisible…

    Il n'est question que du problème économique, mais qui se préoccupe de l'aspect qualitatif de la viande issue d'animaux nourris de 90 % d'OGM en France, dans la plus grande opacité ? Nous voulons l'« OGM Transparence », pétition que je soutiens fortement, à signer et faire signer dès maintenant sur Consommateurs pas cobayes ! pour obtenir l'étiquetage obligatoire « nourri aux OGM ».

    Compte tenu de l'importance et de l'ampleur du sujet pour la santé publique, j'y reviendrai dans une lettre spéciale début septembre. 

    Belle fin de juillet à ceux qui ont encore quelques vacances et du courage à ceux qui bossent.

    Bien cordialement à tous

    Professeur Henri Joyeux






    ramoner ses arteres naturellement

    15/07/2015 15:03



    Chère lectrice, cher lecteur,

    Vous êtes nombreux à me demander des précisions et des conseils pratiques suite à la lettre Six mensonges sur le cholestérol.

    J'avais passé près d'un mois l'année dernière à rédiger une longue lettre sur le sujet. Je la reproduis ci-dessous :

    Bien à vous,

    Jean-Marc Dupuis
     


    Ramonez vos artères naturellement

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Avec le temps, les rides se creusent, les cheveux grisonnent, tombent, les dents jaunissent, la vue baisse…

    Mais le plus profond changement est invisible. Il se passe à l'intérieur. Et c'est le plus dangereux.

    Ce sont les vaisseaux sanguins qui s'abîment, inexorablement, sous la pression sanguine qui forme un pic à chaque battement du cœur. Ce cœur qui a battu 3 milliards de fois chez la personne de 80 ans !
     

    Visite guidée de vos vaisseaux sanguins

    Vos vaisseaux sanguins sont comme la tuyauterie de votre maison. Il y a les tuyaux qui vous apportent l'eau : ce sont des tuyaux durs, en métal, sous haute pression ; et il y a les tuyaux qui évacuent l'eau : ce sont des tuyaux mous, en plastique, larges et peu solides, qui laissent simplement l'eau s'écouler.

    Les tuyaux qui apportent l'eau sont comparables aux artères, qui apportent le sang dans les organes. Les artères sont des vaisseaux sanguins solides, épais, parce que le sang y est sous haute pression, et il ne faut pas qu'elles craquent. Toutefois, elles ne sont pas dures comme des canalisations. Elles ont une certaine élasticité, pour s'adapter aux variations du flux sanguin, selon les besoins des organes.

    Les tuyaux qui évacuent le sang des organes, et le rapportent jusqu'au cœur pour qu'il soit filtré par les poumons puis renvoyé dans l'organisme, sont les veines. Elles sont souples, peu solides, mais ce n'est pas grave car le sang y coule tranquillement.

    Comme l'eau de votre maison, le sang qui arrive par vos tuyaux sous pression, vos artères, est propre, de couleur claire. Celui qui repart par vos tuyaux souples, les veines, est sale, de couleur sombre. Ce sont les reins et les poumons qui servent de stations d'épuration : ils filtrent les déchets et rechargent le sang en oxygène. Le foie est la principale station d'essence, qui recharge le sang en glucose, qui sert de carburant aux cellules.
     

    Pourquoi le sang ne se colle pas dans les artères

    Le sang a cette mauvaise habitude de se coller partout. Vous vous en apercevez lorsque vous saignez : le sang fait des taches sur toutes les surfaces où il passe !

    Pourtant, il ne colle pas à la paroi de vos artères.

    Ce miracle permanent est dû à une fine couche de cellules appelée « épithélium », qui couvre l'intérieur vos artères. Elles fabriquent un produit anticoagulant qui permet au sang de glisser comme de l'eau sur les plumes d'un canard, de ne jamais adhérer à la paroi.

    Malheureusement, le tabac, les radicaux libres (molécules cannibales), l'homocystéine (substance inflammatoire), la mauvaise alimentation, le mode de vie sédentaire, attaquent constamment l'épithélium de vos artères.

    Lorsque l'épithélium est abîmé, les plaquettes sanguines s'y accrochent et forment un petit caillot.

    Cela permet de réparer l'artère, mais cette réparation laisse des traces :
     

    Le rôle vital des plaquettes sanguines

    Je rappelle que le sang n'est pas un liquide rouge homogène. Il est formé d'un liquide jaunâtre et transparent, le plasma, dans lequel flottent des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes sanguines. Ces dernières n'ont pas du tout la forme de plaquettes (ce sont plutôt des sortes de chardons). Par ailleurs, le sang contient du sucre et des protéines en tout genre qui, comme des petits bateaux, transportent des graisses, dont le cholestérol.

    Le rôle des plaquettes est d'empêcher les fuites de sang.

    À la moindre ouverture d'une veine ou d'une artère, les plaquettes sanguines accourent, se collent ensemble, et forment un bouchon à l'endroit abîmé. Une sorte de « filet de pêche » en fibrine se met ensuite dessus, dans lequel se prennent des globules rouges, des globules blancs et de l'élastine, jusqu'à ce que le bouchon devienne dur, solide, presque incassable même : c'est la coagulation. C'est le même mécanisme qui arrête les hémorragies et forme les croûtes sur la peau.

    Lorsque ce trou se produit sur la paroi interne d'une artère, l'épithélium, la mini-plaie cicatrise, et les cellules de l'épithélium repoussent pour recouvrir le tout. Le sang peut glisser comme avant à cet endroit, sans s'accrocher. Mais la paroi de l'artère a un peu grossi à l'endroit de la cicatrice. Elle devient plus rigide. On dit qu'elle se sclérose. On trouve au milieu de la lésion un « cor lipidique », c'est-à-dire une accumulation de graisse et de cholestérol sous forme de cristaux, du fer, du cuivre et du calcium. Cette substance molle s'appelle l'athérome. L'ensemble est donc appelé athéro-sclérose.

    L'athérosclérose peut disparaître, surtout quand elle est récente. Mais si le mode de vie délétère se poursuit, le phénomène recommence encore et encore. Au bout de quelques dizaines d'années, la cicatrice est beaucoup plus grosse, l'athérome aussi, l'artère peut se boucher à 80 %. Si vous vous faites examiner à ce moment-là, votre cardiologue s'inquiétera de constater ce rétrécissement, appelé « sténose » de l'artère.
     

    Les dangers de l'athérosclérose

    Et il a raison d'être inquiet. En effet, il suffirait que se produise une petite hémorragie à l'intérieur de l'athérosclérose. C'est un phénomène courant. Cette hémorragie peut faire grossir d'un coup la cicatrice, jusqu'à obturer entièrement l'artère. Il est aussi à craindre que cette cicatrice, soudain, s'ulcère (devienne purulente) et qu'un plus gros caillot se forme dessus. Dans les deux cas, le sang peut être entièrement bloqué.

    Vous imaginez bien que, quand un gros caillot se forme ainsi dans vos artères, c'est très dangereux !

    L'organe en aval est privé d'oxygène, de glucose, et, si la situation se maintient, il meurt ! C'est particulièrement grave quand cet organe est votre cœur, votre cerveau, vos reins, vos yeux, ou même d'ailleurs vos jambes… C'est ce qu'on appelle une thrombose, qui peut déboucher donc sur un infarctus du myocarde (mort des cellules du cœur) ou, parfois, un AVC, accident vasculaire cérébral.

    Le phénomène d'athérosclérose se passe souvent dans les artères coronaires, celles qui alimentent en oxygène et en glucose le muscle du cœur. On les appelle coronaires parce qu'elles forment une couronne autour du cœur. Si vous faites une thrombose dans vos artères coronaires, c'est l'infarctus, donc dans 50 % des cas la mort en quelques heures !
     

    Les médicaments contre le cholestérol ne changent rien

    Si vous examinez au microscope de quoi est composée l'athérosclérose, vous constatez qu'il y a environ 10 % de cholestérol.

    Cette observation a conduit la cardiologie moderne à donner aux personnes souffrant d'athérosclérose des médicaments qui font baisser le taux de cholestérol dans le sang. Les manuels de médecine enseignent que faire baisser le taux de cholestérol réduit les progrès de l'athérosclérose et les risques que se forme un caillot, provoquant une thrombose.

    Mais diminuer le taux de cholestérol n'est pas très efficace. En effet, le cholestérol n'est pas la cause de l'athérosclérose, et il n'intervient nulle par dans la formation du caillot. C'est pourquoi, selon la majorité des études, les médicaments contre le cholestérol (fibrates, statines) font baisser le taux de cholestérol sanguin, mais ils ne réduisent pas la mortalité coronaire, ce qui était tout de même le but recherché [1].

    Par contre, réduire le taux de cholestérol pose des problèmes bien réels à l'organisme. Le cholestérol est une molécule essentielle qui entre dans la composition des parois des cellules, et assure leur étanchéité vis-à-vis des fluides extérieurs. Si vous diminuez votre taux de cholestérol par un régime ou par des médicaments, vous fragilisez vos cellules et vous augmentez votre risque d'AVC hémorragique, un fait avéré par les récentes études cliniques [2].

    Et malheureusement, les médicaments contre le cholestérol ont de nombreux effets indésirables : douleurs musculaires et ligamentaires [3], impuissance masculine [4], problèmes de mémoire [5], peut-être aussi risque accru de cancer [6].
     

    Les médicaments contre les caillots sont à double tranchant

    Fort bien, me répondrez-vous : oublions le cholestérol. Mais puisque les accidents cardiovasculaires sont provoqués par des caillots, prenons alors des médicaments qui empêchent le sang de coaguler (anticoagulants) !

    C'est vrai, et c'est exactement ce que recommandent en général les cardiologues. Ils prescrivent une petite dose quotidienne d'aspirine, qui empêche les plaquettes de s'agréger.

    Le problème est que si vous empêchez votre sang de coaguler, vous augmentez le risque d'hémorragie dans votre athérosclérose. Hémorragie qui, comme nous l'avons dit, peut aussi être la cause de la brutale croissance de l'athérosclérose et de l'obstruction totale de l'artère.

    D'autre part, 40 % des AVC sont provoqués par une hémorragie cérébrale, qui est elle aussi la conséquence d'un défaut de coagulation du sang.

    Certaines personnes font des AVC hémorragiques alors qu'elles ne prennent pas d'anticoagulant mais c'est tout comme : leur mode de vie (manque de sport en premier lieu), leur nourriture (excès d'oméga-6, manque d'oméga-3) fait que leur sang coagule mal.

    Vous comprenez donc que prendre des médicaments anticoagulants n'est pas non plus la solution pour éviter les accidents, sauf en cas d'urgence (pour dissoudre un caillot dangereux déjà formé) ou suite à une opération chirurgicale. (la suite ci-dessous)
     

    Annonce spéciale

    Huit millions de Français prennent des médicaments contre le cholestérol

    Il est pourtant démontré que ces médicaments ne diminuent pas le risque de décès par accident cardiaque. Regardez cette vidéo. Elle vous en dit plus sur les méthodes naturelles et efficaces pour diminuer réellement le risque d'infarctus et d'AVC.


    Suite de la lettre de ce jour :



    Pontage : la « solution » hard

    Puisque faire baisser le cholestérol avec des médicaments ne sert à rien, et que les médicaments anti-caillots sont dangereux, reste la chirurgie.

    On peut en effet littéralement « contourner » le problème de la sténose (rétrécissement) de l'artère en vous rajoutant, chirurgicalement, un bout d'artère pour dériver le sang. Cela marche très bien, les résultats sont immédiats, vous repartez pour un tour. C'est le fameux pontage coronarien.

    Mais c'est une opération extrêmement lourde. Il faut une anesthésie générale, vous ouvrir le thorax et même arrêter votre cœur car, pour intervenir dessus, il faut qu'il se tienne tranquille. De plus, il faut dériver votre sang vers une pompe externe pour l'oxygéner et le ré-injecter dans vos vaisseaux, un système indispensable à la survie du patient, mais que notre organisme apprécie peu, surtout quand l'opération se prolonge.

    Actuellement, on parvient grâce à des robots à faire des pontages sans ouvrir le thorax, et sans circulation extracorporelle.

    Mais de toute façon, il faut savoir que le pontage chirurgical n'est qu'un pis-aller.

    Comme les médicaments anticoagulants, il peut sauver des vies en cas d'urgence.

    Normalement, lorsqu'un de vos organes manque réellement de sang, quand l'artère qui le nourrit est réellement trop étroite, se passe un phénomène de pontage naturel. De nouvelles artères poussent toutes seules pour contourner votre sténose sans qu'on ait besoin de vous opérer.

    Ce phénomène se produit lorsque vous sollicitez réellement et régulièrement votre organe. Autrement dit lorsque vous menez une vie saine, non sédentaire, avec au minimum 30 minutes par jour d'activité physique qui vous essouffle un peu et vous déclenche un début de transpiration.

    Si vous subissez un pontage et que vous ne faites pas d'exercice, les mêmes causes produisant les mêmes effets, vos nouvelles artères vont rapidement se scléroser à leur tour. Vous serez obligé de passer à nouveau sur le billard, avec tous les risques que cela entraîne (et les coûts pour la collectivité).

    La technique du pontage aurait dû en toute logique se raréfier en dehors des interventions en urgence. Car le pontage naturel est plus efficace, moins risqué et moins coûteux. Les changements de mode de vie auraient dû être privilégiés par la cardiologie.

    Ils ne l'ont pas été car les cardiologues ont cru avoir découvert la martingale avec la technique de l'angioplastie à la fin des années 70, puis du stenting à la fin des années 80.
     

    L'illusion du progrès technologique médical

    L'angioplastie consiste à supprimer la sténose sans pontage et sans médicament.

    Le chirurgien intervient directement dans vos artères coronaires avec un fil téléguidé, appelé cathéter.

    Ce cathéter remonte jusqu'à l'endroit de la sténose et écrabouille l'athérosclérose avec un petit ballon gonflé sur place à haute pression.

    Ce système fait éclater l'athérosclérose.

    L'effet est spectaculaire au départ. L'artère, subitement élargie, laisse à nouveau passer le sang. Mais comme vous vous en doutez, la plaque d'athérosclérose écrabouillée par le ballonnet va rapidement cicatriser, avec une prolifération de cellules. Dans 40 % des cas, on assiste à une re-sténose, souvent pire que la première, 6 mois après l'angioplastie par ballonnet.

    « Qu'à cela ne tienne », ont répondu les chercheurs en cardiologie à fin des années 80, lorsqu'on eut confirmé les énormes limites de cette technique. « Nous allons mettre dans l'artère un petit tube à ressort pour l'empêcher de se rétrécir à nouveau. »

    Ayant baptisé cette invention le « stent », on se mit à poser des stents un peu partout. En oubliant que :
     

    1. une fois posé, le stent ne peut plus être enlevé ; s'il provoque un problème, eh bien… il faudra que le patient apprenne à vivre (ou à mourir) avec ;
       
    2. le stent, comme vous le soupçonniez évidemment, n'est pas du tout lisse comme l'endothélium. Bien au contraire, les plaquettes sanguines adooorent s'y coller et former un caillot, ce qui oblige à donner à l'opéré des médicaments anticoagulants qui augmentent le risque hémorragique (donc AVC hémorragique) ;
       
    3. de toute façon, les cellules des artères vont rapidement coloniser le stent et une re-sténose peut quand même se produire, dans 25 % des cas.
       

    « Qu'à cela ne tienne », ont une nouvelle fois répondu les chercheurs en cardiologie.

    Ils ont inventé, au début des années 2000, le stent « actif », c'est-à-dire enrobé de substances qui bloquent la re-sténose. Oui, d'accord, mais dans ce cas, si les cellules épithéliales ne reviennent pas sur le stent, le patient doit prendre des anticoagulants pendant des années !

    Or, qui dit prise de médicaments anticoagulants sur le long terme dit non seulement risque hémorragique, mais aussi trous dans l'estomac. Donc la nécessité de prendre des médicaments contre l'acidité, qui ont le (gros) inconvénient d'empêcher la bonne digestion des aliments, provoquent des carences en nutriments essentiels et favorisent… les maladies mortelles en tout genre !!!
     

    Les cardiologues au pied du mur

    Longtemps, ces inconvénients ont été minimisés mais, actuellement, les cardiologues sont saisis de doutes affreux.

    Depuis 2007, on s'est aperçu que les AVC hémorragiques étaient beaucoup plus répandus qu'on ne l'avait imaginé (40 % des cas) et que, parmi les 60 % restant, 40 % étaient « cryptogéniques » ce qui veut dire, en bon grec, de cause « inconnue ».

    Cela veut dire, puisqu'on ne sait pas ce qui se passe, que la plus grande prudence est de mise et qu'il faut se garder de toute interférence hasardeuse avec la physiologie du malade, de peur de provoquer, sans le vouloir bien sûr, une catastrophe !!!

    C'est pourquoi les cardiologues les plus en pointe sur le sujet, le meilleur d'entre eux étant selon moi le Dr Michel de Lorgeril, du CNRS de Grenoble, appellent aujourd'hui à revenir, pour tout ce qui touche au cœur et aux artères, aux méthodes les plus simples, les plus naturelles, et les moins invasives et médicamenteuses qui soient.

    En 2004, le cardiologue allemand Rainer Hambrecht s'est rendu célèbre en comparant deux groupes de personnes souffrant de sténose coronaire. Le premier groupe n'a subi aucune opération, n'a pris aucun médicament, et a fait de l'exercice physique modéré. L'autre groupe a été débarrassé de sa sténose par la pose d'un stent et a repris sa vie antérieure. Au bout de 12 mois, 42 % des patients ayant reçu un stent avaient connu des complications, contre 12 % seulement dans le groupe qui s'était simplement entraîné. De plus, dans le groupe s'étant entraîné, les patients étaient aussi, évidemment, en meilleure forme.

    Il faut donc, de toute urgence, arrêter de bourrer de médicaments les personnes malades du cœur et des artères. Il faut éviter, autant que possible, toute opération sauf en urgence. Par contre, que les personnes souffrant d'athérosclérose ou ayant déjà eu un accident cardiovasculaire se dépêchent de revenir à un mode de vie sain, avec de l'exercice modéré tous les jours, une diète méditerranéenne (régime Crétois recommandé par Michel de Lorgeril) et surtout pas de médicaments anti-cholestérol, inefficaces pour prévenir les accidents, mais lourds d'effets secondaires possibles.

    Méfiez-vous en revanche des sports violents ou extrêmes, si vous êtes cardiaque, car c'est le meilleur moyen de hâter un accident.
     

    Comment se motiver pour changer de mode de vie ?

    Cette nouvelle génération de cardiologues, consciente de la supériorité de l'approche douce, se heurte à un grave problème : ils s'aperçoivent que ce dont leurs patients ont besoin, ce n'est pas d'un nouveau médicament, d'un progrès technologique, mais d'un soutien humain pour les motiver à changer de mode de vie. Ce pourquoi personne n'a pensé à les former en faculté de médecine, où la sélection s'est faite sur les mathématiques…

    Car il est évidemment très difficile de modifier en profondeur le mode de vie d'une personne. Même un accompagnement quotidien par un « coach » peut ne pas suffire.

    À notre époque tout particulièrement, nous sommes souvent pris dans un cycle infernal qui rend l'idée même de faire régulièrement du sport et se mitonner de bons petits plats bio totalement utopique.

    Michel de Lorgeril donne l'exemple suivant dans son livre « Prévenir l'infarctus et l'AVC » :
     

    « Pour tenir le coup, je fume, pour me relaxer, je fume ; pour tenir le coup, je sacrifie la qualité des repas, pour gagner du temps, je saute les repas ; et prendre le temps de faire un jogging deux ou trois fois par semaine est bien la dernière de mes intentions puisque je fume et que ma mauvaise nutrition me met dans un état de fatigue chronique [7]. »
     

    On mesure là en effet toute l'étendue du problème, et la tentation parfois irrésistible qui existe pour les cardiologues de simplement prescrire des médicaments faisant baisser la pression sanguine, le taux de cholestérol et la coagulation chez leurs patients, et de proposer des opérations chirurgicales.

    Les médicaments, tout le monde peut aller les chercher à la pharmacie et les avaler deux ou trois fois par jour avec un verre d'eau. Les opérations, ça coûte très cher mais, là encore, il « suffit » de prévoir un créneau au bloc opératoire. Le patient arrive le matin, se fait anesthésier, et sort quelques jours plus tard. Notre système médical est organisé pour cela.

    En revanche, modifier en profondeur son mode de vie demande des efforts considérables, et généralement tout un travail sur le sens de la vie du patient, que plus personne n'est capable ou désireux de faire.

    Parce que cela remet trop de choses en question.

    Pourquoi devrais-je faire des efforts ? Qu'est-ce qui me motiverait réellement à me lever tous les matins pour sortir et faire de l'exercice ? Comment renoncer à toutes ces nourritures dont je sais qu'elles nuisent à ma santé mais qui, pourtant, me sont indispensables pour garder le moral et supporter les agressions et les frustrations de ma vie quotidienne ? Où trouver l'énergie pour changer de métier et aller vivre dans un endroit où je gagnerai moins, sans doute, où je serai moins « reconnu », mais où je mènerai une vie saine, qui me permettra de vivre plus longtemps et en meilleure santé ? Au fond, ai-je vraiment envie d'aller mieux ?

    Pour répondre à ces questions, malheureusement, une simple ordonnance ne suffit pas, ni même quelques entretiens avec un psy.

    C'est toute une réflexion sur « pourquoi je vis » et « pour quoi je vis » qu'il faut mener. Reprendre, parfois à zéro, des mauvais choix professionnels, éducatifs, conjugaux, familiaux, qui ont été faits.

    Et où trouver des conseils dignes de confiance ? Comment éviter les manipulateurs et les incompétents qui n'en veulent qu'à votre argent ?
     

    Une aide modeste, mais gratuite, par courrier électronique…

    À notre échelle, nous essayons de progresser sur ce chemin, pour tenter d'apporter aux personnes qui le souhaitent une petite aide modeste, mais gratuite, avec nos messages électroniques.

    La nuit parfois, je me réveille avec une idée qui me paraît claire, utile, évidente ! Mais bien souvent, elle le paraît beaucoup moins à la lumière du matin...

    Alors il faut se mettre au travail, laborieusement, et essayer de trouver des idées constructives pour aider à vivre. Des idées sur la joie ou sur la tristesse, sur la santé ou sur la maladie, sur les patients ou sur la médecine, qui aident à éclairer notre chemin. Parfois, comme une bouteille à la mer, arrive sur notre bureau un petit mot d'un lecteur, d'une lectrice qui nous écrit que nos messages l'ont aidée, que sa santé va mieux, qu'elle voit la vie autrement et plus positivement grâce à Santé Nature Innovation

    Alors cela fait plaisir. Et on se remet au travail avec plus d'espoir et de bonheur, pour aider les personnes qui le souhaitent à faire ces changements qui apporteront plus de vie, de santé, de bonheur, en elles et autour d'elles.

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis






    attention aux produits laitiers

    06/07/2015 17:11



    Vous vous souvenez surement de mon premier message dans lequel je parlais des produits laitiers qui n'étaient peut-être pas si bons que ça.

    Aujourd'hui, je vais vous dévoiler des choses qui vont complètement ébranler votre idée des produits laitiers. Ces textes ne sont pas de moi, mais de personnes calibrées en la matière.

    Noter que votre corps peut très bien assimiler les produits laitiers. Mais si vous désirez les arrêter, il est très important de ne pas le faire brusquement. Cela pourrait provoquer des carences surtout en calcium et en vitamine D surtout si vous vivez comme moi dans un pays froid !

    Celafait plus d'un an que j'ai arrêté les produits laitiers (sauf fromage) et j'ai perdudix kilos ! Bon, j'ai arrêté d'autres choses que je vais vous dévoiler dans de futursmessages,mais je suis sûr que l'arrêt des produits laitiers y est pour quelque chose :-)

    Souvenez-vous bien de ceci :

    Le lait de vache est fait pour nourrir le veau de la vache au début de sa vie. Quand le veau est sevré, il ne boit plus ce lait, car il n'a plus les enzymes pour le digérer. L'homme est le seul être qui boit ce lait mis à part le veau !

    Le calcium dans le lait provient de l'herbe que les vaches mangent. Un apport ordinaire de légumes vous offrira autant de calcium que le lait de vache. Noter aussi qu'un verre d'eau de type 'badoit' donne aussi beaucoup de calciumque votre corps assimile beaucoup mieux.

    L'industrie laitière représente plusieurs milliards d'euros et de dollars. S.V.P.,essayez de ne pasparler de mes messages santé à des gens de cette industrie, carje pourrais être contraint d'arrêter de vous en parler.

    Notre chaine de restaurant santé n'aura aucun produit laitier sauf des fromages faits à base de lait pur et bio.

    Bon, maintenant allons-y avec ces textes qui vont, je suis désolé, vous montrez qu'un verre de lait n'est pas bon...

    Produits laitiers et Nutrition

    "Le battage autour du lait et des laitages est le fruit des campagnes marketing très efficaces de l'industrie laitière. En réalité, nous n’avons absolument pas besoin de lait." Professeur Walter Willett

    Rédaction par Virginie Bronzino

    L'être humain est le SEUL mammifère à boire le lait des autres animaux. Il est également le seul à CONTINUER à boire du lait après son SEVRAGE (remplacement de l'allaitement par une nourriture solide) qui débute environ 12 mois après sa naissance. Le lait de vache est destiné à son petit : le veau, animal ruminant doté de 4 estomacs, qui double son poids en 47 jours et prends 140 kg la première année de sa vie. Le lait de la vache contient 3 fois plus de protéines et 2 fois plus de graisses que celui de la femme, car le veau est programmé pour grandir 4 fois plus vite qu’un nourrisson.

    C'est aussi insolite de consommer le lait maternel des vaches que celui des chèvres, ânesses, truies, chiennes, girafes, baleines ou tout autre mammifère.

    En résumé, le lait de vache n'est en aucun cas une nourriture naturelle et appropriée pour le développement d'un bébé humain qui n'a à l'évidence, pas les mêmes BESOINS que le petit veau.

    Selon le Dr B. Spock : "Dans la nature, les animaux ne boivent plus de lait après leur petite enfance, et c'est la même chose pour les humains. L'organisme des enfants a un meilleur équilibre en calcium quand les protéines proviennent de sources végétales." Les animaux, humains compris, absorbent du calcium en mangeant des plantes.

    Voilà pourquoi le lait de vache contient du calcium !

    Le lait de vache est constitué de lactose (sucre) ainsi que de graisses et protéines (caséine) animales : aucun de ces composants n'est indispensable à notre organisme. Il n'est donc pas étonnant que plus des 2/3 de la population humaine mondiale ne puissent pas digérer le lait de vache.

    Hippocrate, le père de la médecine, préconisait déjà l’exclusion de tous produits laitiers des régimes alimentaires afin de prévenir toutes sortes de maladies : bébés affaiblis, diarrhée, eczémas, asthme, articulations douloureuses.

    L'intolérance au lactose est la plus fréquente des allergies alimentaires : chez les populations africaines, l’intolérance est de 65 à 100 % ; celle d'Amérique Latine 45 à 94 % ; celle d'Asie 80 à 100 %. Seuls les nourrissons produisent l’enzyme appelée lactase qui sert à digérer le lactose, ce qui démontre une fois de plus qu’il n’est pas naturel de continuer à boire du lait après être sevré.

    La caséine est la protéine du lait, c'est une substance très épaisse et visqueuse, qui bouche et irrite le système respiratoire provoquant bronchite, sinusite, asthme.... Il y a 300 % plus de caséine dans le lait de vache que celui de l'humain. Après l'âge de 4 ans, l'humain ne produit plus d'enzyme pour digérer la caséine.

    Depuis plusieurs années, des études sont en train de mettre en lumière les possibles connexions avec le diabète, les cancers du sein, ovaires, testicules et prostate. Le lait de vache contient une hormone appelée facteur de croissance insuline IGF-1 (Insulin-Like Grown Factor-1), qui est un facteur de régulation de la croissance, de la division et de la différenciation cellulaires.

    La même hormone est présente naturellement dans l’organisme humain pour stimuler la croissance des nourrissons et décline quand l'enfant grandit. Même si une petite quantité de cette hormone dans le sang est normale, un taux élevé augmente les risques de cancer et de diabètes juvéniles.

    Des expériences ont montré que le IGF-1 du lait de vache encourage la multiplication des cellules cancéreuses. Lorsque des femmes pré-ménopausées ont une augmentation du IGF-1 dans leur sang, leur risque de cancer du sein est multiplié par 7. Les pays asiatiques ont traditionnellement un taux beaucoup plus faible de cas de cancer du sein. Mais dès que les filles japonaises grandissent avec un régime alimentaire calqué sur celui des pays occidentaux, le pourcentage de cancer du sein augmente dramatiquement.

    Le cancer des testicules, des ovaires et de la prostate sont aussi liés avec la consommation de produits animaux et de l’hormone IGF-1. Des études ont souligné que les adolescents ayant une alimentation riche en protéines animales atteignent l'âge de la puberté très jeune, ce qui augmente le risque de cancer de l’appareil reproductif ; à l'opposé, les adolescents végétariens sont pubères plus tardivement.

    En 1993, une étude souligna que 50 % des patients diabétiques (type-1) avaient bu du lait de vache avant l’âge de 3 mois. LIGF-1 n'est détruit ni par pasteurisation ni par digestion.

    En raison de nos méthodes modernes d'élevage, le lait de vache est aussi devenu un vrai concentré d'antibiotiques et d'hormones administrées aux animaux ainsi que de substances chimiques utilisées pour traiter leurs aliments.

    Il faut également savoir qu'à la naissance, le système immunitaire du nourrisson est loin d’avoir acquis toutes les potentialités qui seront les siennes plus tard. Le lait maternel est indispensable pour suppléer les défenses encore fragiles et incomplètes de son enfant.

    En conclusion, la nature a créé le lait maternel humain pour le bébé humain et le lait de vache pour le veau. Le lait de vache est donc l'aliment PARFAIT... pour les VEAUX ! Il n'y a pas meilleur lait que le lait de la mère pour nourrir son enfant. Si le lait de la maman ne suffit pas, il existe aussi en grandes surfaces des préparations pour biberon 100 % sans lactose.

    Si vous voulez continuer à boire du lait alors que vous n’êtes plus un bambin, vous pouvez trouver en grandes surfaces une gamme très variée de laits végétaux (ces types de lait sont sans lactose et sans cholestérol) : ... enrichi en calcium, aromatisé chocolat ou vanille. Ils sont bons pour votre santé et bons tout court ! Pour la confection de plats végétariens, les laits végétaux de type lait d'amandes, noisettes et riz remplaceront parfaitement le lait de vache.

    Complément d’information

    - ... notmilk.com
    - Le chapitre : "Immaturité du système immunitaire du nourrisson - importance de l’allaitement " du livre "Vaccinations, les vérités indésirables" par Georget M., éditions Dangles.
    - Le livre : "Milk - the deadly poison" par Cohen R.
    - Le livre : "Dont drink your milk" par Oski F.
    - L'article publié dans Sunday Times : - "Le lait, nectar ou poison ? " - Sunday Times, traduction et original.
    - Le livre "Santé, Mensonges et Propagande" de Souccar T. & Robard I.(Seuil), chapitre : " Laitages et os : une hystérie collective"

    Ostéoporose

    L'ostéoporose est une maladie dégénérative caractérisée par une diminution de la masse osseuse et de la détérioration du tissu osseux. Cela se traduit par des douleurs récurrentes au niveau du dos, une diminution de la taille et une déformation vertébrale provoquant à terme des fractures osseuses.

    Le mythe de l'ostéoporose liée à une déficience en calcium a été orchestré pour vendre plus de produits laitiers et de compléments alimentaires enrichis en calcium. Les femmes américaines sont les plus grandes consommatrices de calcium au monde, et elles ont aussi le taux le plus élevé d'ostéoporose.

    En effet, en moyenne un Américain obtient 807 mg par jour de calcium par l’absorption de produits laitiers, un Taiwanais seulement 13 mg. Pourtant, il n'existe pas à Taiwan de cas de fractures du col du fémur liées à un manque de calcium tandis que les USA sont champions du monde d'ostéoporose.

    La première cause est une alimentation trop riche en protéines aujourd'hui adoptée par tous les pays occidentaux. Le problème n’est donc pas une prise insuffisante de calcium, mais l'excrétion excessive du calcium des os. La consommation de produits laitiers ne fait qu'amplifier le problème.

    Facteurs négatifs responsables de l'ostéoporose - 13.7 ko
    Facteurs négatifs responsables de l'ostéoporose

    Une étude, réalisée par des chercheurs travaillant pour l’industrie laitière américaine (National Dairy Council) fut de donner à un groupe de femmes ménopausées 8 verres de 25 cl de lait écrémé par jour pendant 2 années. Tandis qu'un autre groupe de femmes ménopausées ne devaient prendre aucun verre de lait pendant la même période. Le groupe "avec lait" consomma 1.400mg de calcium par jour et, au terme de l’étude, perdit 2 fois plus de masse osseuse que le groupe "sans lait".

    Les chercheurs conclurent : " la prise régulière de lait a fait augmenter de 30 % la consommation de protéines journalières, ceci peut expliquer la détérioration osseuse".

    Les chercheurs de l'université de Yale après avoir enquêté dans 16 pays trouvèrent que les pays avec le plus important taux d’ostéoporose - USA, Suède, Finlande - sont ceux dont les habitants consomment le plus de viande, lait et tout autre produit basé sur les animaux. Cette étude montra ainsi que les noirs américains qui consomment en moyenne plus de 1.000 mg de calcium par jour, ont 9 fois plus de chance d'avoir une fracture de la hanche que des noirs vivants en Afrique du Sud, dont la prise quotidienne de calcium est de seulement 196 mg.

    Une étude conduite par l’université de Californie et publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition (2001) trouva que les femmes, qui obtenaient la majorité de leurs protéines par des sources animales, avaient 3 fois plus de perte osseuse et près de 4 fois plus de fractures de la hanche que celles qui obtenaient la majorité de leurs protéines par des sources végétales.

    Des chercheurs de l'université de Sydney découvrirent que la consommation de produits laitiers, surtout dès le plus jeune âge, augmente le risque de fracture de la hanche pendant la vieillesse (American Jounal of Epidemiology, 1994).

    Selon le Dr T. Colin Campbell : "L'association entre consommation de protéines animales et augmentation des fractures semble aussi fort que l’association entre tabagisme et cancer du poumon".

    Quelques conseils pour avoir des os solides :

    - Votre organisme doit suffisamment stocker de vitamine D (lumière du soleil).

    - Éliminer les protéines d’origines animales et privilégier les protéines de sources végétales.

    - Limiter la prise d’alcool, car il empêche l’absorption du calcium.

    - Limiter la prise de sel, car le sodium contribue à extraire le calcium des os.

    - Ne pas fumer. Des études ont montré que les femmes qui fument 1 paquet de cigarettes par jour ont 5 à 10 % moins de densité osseuse à la ménopause que les non-fumeuses.

    - Faire régulièrement des exercices. Des études ont prouvé que les exercices physiques sont essentiels pour construire des os solides.

    facteurs positifs favorisant la masse osseuse - 15.4 ko
    facteurs positifs favorisant la masse osseuse

    Complément d'information :

    - ... strongbones.com
    - ... DumpDairy.com
    - ... PCRM.org
    - ... drmcdougall.com
    - Le livre "Santé, Mensonges et Propagande" de Souccar T. & Robard I.(Seuil), chapitre : "Laitages et os : une hystérie collective"

    Produits laitiers et Propagande : Un bourrage de crâne très juteux

    "Répétez un mensonge suffisamment longtemps et il deviendra vérité." Lénine

    Mythes et réalités

    - Selon les messages publicitaires repris en coeur par le corps médical et les médias : Les Français (adultes et enfants) ne consommeraient pas assez de produits laitiers et de calcium ? Voici les faits :

    La consommation de fromage a été multipliée par plus de 3 depuis la fin des années 1950, et celle des yaourts a plus que doublé en 20 ans. Les enfants, cibles de choix de l’industrie agroalimentaire, consommeraient en moyenne bien plus de calcium que nécessaire. Une étude a montré qu'entre 2 et 8 ans les petits Parisiens ingurgitent plus de 1 g de calcium par jour, alors que les nouveaux chiffres pour les apports conseillés (année 2000), déjà copieux, ne prévoient "que " 500 mg de calcium jusqu'à 3 ans, 700 mg entre 4 et 6 ans, et 900 mg jusqu'à 9 ans.

    Une étude de l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) datant de 2002 montre également qu’en 40 ans, la consommation de produits laitiers, riches en graisses saturées, a fait un bond spectaculaire : +220 %.

    - Selon les messages publicitaires repris en coeur par le corps médical et les médias : les produits laitiers sont indispensables à la prévention de l'ostéoporose ? Voici les faits :

    L'Europe et les États-Unis sont les plus grands consommateurs de lait et produits laitiers et parallèlement champions du monde de l'ostéoporose : le coût annuel de l'ostéoporose ne cesse d'y croître, avec 10 milliards d'euros pour l'une et 14 milliards pour les autres. De nombreuses études ont montré le lien entre consommation de lait et fractures de la hanche. Par exemple, une étude récente a montré que les femmes ménopausées, dont le régime alimentaire apportait trop de protéines animales et trop peu de protéines végétales, présentaient un risque de la fracture de la hanche 4 fois plus élevé que celles dont l'alimentation était équilibrée. (7) Une grande étude américaine sur la santé et la population (NHANES III) a montré que les femmes ayant subi des fractures étaient celles qui avaient consommé le plus de laitages. (8)

    - Selon les messages publicitaires repris en coeur par le corps médical et les médias : le calcium ne se trouve que dans les produits laitiers ? Voici les faits :

    En moyenne, l'homme absorbe 30 % des sels de calcium contenus dans les aliments et les suppléments. Le calcium des laitages est absorbé à 32 %, une valeur intéressante, mais supplantée par celle des légumes crucifères (brocoli, chou de Bruxelles, chou frisé, chou chinois, etc.), dont le coefficient d’absorption peut aller jusqu'à 61 %. Ainsi, 100 g de chou chinois apportent à l’organisme plus de calcium qu'un verre de lait. Rappelons que le calcium contenu dans le lait provient de l’alimentation de la vache, animal herbivore.

    - Selon les messages publicitaires repris en coeur par le corps médical et les médias : le laitage est indispensable à la santé humaine ? Voici les faits :

    Après le sevrage, l'organisme ne fabrique normalement plus une enzyme, la lactase-phlorizine hydrolase, dont le rôle est de digérer le sucre du lait (le lactose) pour le transformer en glucose et en galactose. Cette enzyme est présente dans les premières années de la vie parce que le bébé humain en a besoin pour digérer le lait de sa mère, et elle disparaît ensuite chez 75 % des humains, car, une fois sevrés, nous ne sommes pas faits pour digérer du lait de n'importe quel mammifère, femme comprise.

    - Selon les messages publicitaires repris en coeur par le corps médical et les médias : les laitages sont sains et à consommer sans modération ? Voici les faits :

    Le diabète de type I est une maladie grave de l'enfant au cours de laquelle le système immunitaire se retourne contre les cellules du pancréas chargées de produire de l’insuline, et les détruit. Ce diabète se déclare à la croisée d'un terrain génétique sensible et d'un environnement alimentaire particulier. Il est plus fréquent dans les pays où l'on consomme le plus de protéines animales, et en particulier de laitages. Ainsi, pour 100 000 habitants, on révèle de 30 à 40 nouveaux cas chaque année en Finlande ou en suède ; c'est entre 30 et 100 fois plus qu'au Japon et qu'en chine, où l'on ne consomme pas de lait de vache. Plusieurs études ont explicitement accusé l'introduction de lait de vache dans l’alimentation du petit enfant à l’origine du diabète. (2) Certaines protéines de ce lait, comme la bêta-caséine AI, sont en effet soupçonné de déclencher la production d'anticorps affectant les cellules du pancréas et conduisant à l'apparition du diabète de type I. (3)

    Des études internationales ont montré le lien avec la consommation de lait et le risque cardio-vasculaire ou infarctus. (4) Le lait est riche en graisses saturées, ce qui est mauvais pour les artères.

    De plus en plus d'études scientifiques montrent qu'une grande consommation de lait augmente le risque de cancer des ovaires, du sein, de la prostate, de lymphomes non hodgkiniens et de sarcomes des tissus mous. Au début des années 1990 , des chercheurs de l'école de médecine de l'université de Harvard ont émis l'hypothèse que des taux élevés de galactose, un sucre issu de la digestion du lactose (le sucre du lait), pouvaient endommager les ovaires. Dès 1986, une analyse faite par l'OMS sur 59 pays a trouvé que la consommation de lait par habitant était étroitement liée à la mortalité par cancer de la prostate. (5) La recherche s’intéresse aussi à une protéine naturellement présente dans le sang IGF-I (insulin-like growth factor-I). LIGF-I est un facteur de croissance. Nous en avons besoin pour que nos cellules se multiplient et que nos os et muscles se régénèrent. Mais comme tout facteur de croissance, lIGF-I peut conduire des cellules cancéreuses à proliférer. Et de fait, les personnes qui ont des taux d'IGF-I élevés ont un risque de cancer plus élevé. Des taux d'IGF-I élevés se rencontrent chez les gros consommateurs de laitages et surtout les amateurs de lait. (6)

    Des organismes faussement officiels, mais vraies vitrines du lobby

    Le CERIN (Centre de recherche et d'information nutritionnelles) est une émanation directe du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (CNIEL) créée afin d'assurer "la promotion collective à la hauteur des enjeux liés à la réussite de la filière laitière française". Le CERIN est l'un des acteurs majeurs de l’information sur la nutrition que reçoit le public, les médias et le corps médical. Grâce à son nom rassurant, il passe aux yeux des journalistes et du grand public pour un organisme indépendant, voire officiel. Il est constitué en association loi 1901, se présente comme "un organisme scientifique dont la mission est de favoriser le développement et la diffusion des connaissances sur les relations entre alimentation et santé".

    Le CERIN est une machine de propagande très efficace et habile au service de la profession laitière. Sa mission est de multiplier les messages pour renforcer l’idée que les laitages sont non seulement bons, mais indispensables à la santé humaine. Tous les moyens sont employés pour arriver à leur fin. Par exemple, le CERIN adresse tous les mois aux journalistes une revue d’activité scientifique Nutrinews qui ne manque pas une occasion de marteler l'intérêt que présentent les laitages.

    Le CERIN édite également des fascicules qui sont diffusés dans les salles d’attente des médecins, comme "Du calcium pour la vie". En fait de calcium, ce fascicule ne s’intéresse qu'aux laitages. On apprend - ce qui est faux - que "le calcium du lait serait mieux utilisé que celui des végétaux", et que ce document "a été conçu pour vous aider à mieux comprendre combien le lait et les produits laitiers sont des aliments indispensables tout au long de la vie" (l’objectif est atteint puisque les mots lait et produits laitiers sont mentionnés 62 fois en 12 pages). Cerise sur le gâteau...au fromage : le fascicule a été financé par la Communauté européenne.

    Le CERIN peut aussi compter sur les fidèles porte-parole que sont les ministères de la Santé, le Comité français d’éducation pour la santé et la Caisse nationale d’assurance vieillesse. Ces 3 organismes ont publié à l’intention des retraités un fascicule estampillé CERIN sur "L'équilibre alimentaire". On y lit "qu'il est souhaitable d'inscrire un produit laitier au menu de chaque repas et de penser à en inclure le plus souvent possible dans les préparations" (les producteurs de lait et leurs chiffres d'affaires apprécieront).

    "Experts scientifiques" et "nutritionnistes" : Des vaches grasses à la botte de l'industrie laitière

    Le Docteur Serge Hercberg, membre du comité scientifique de l’institut du laitier Candia, est également à la tête du PNNS (Programme national Nutrition-Santé) géré par les ministères de la Santé, de l'Éducation nationale et de l'Agriculture. Et, comme par hasard, le guide PNNS : "La santé vient en mangeant" édité en 2002 par le ministère de la Santé, recommande aux Français de consommer un laitage à chaque repas !

    Gérard... directeur scientifique de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) et également membre du conseil scientifique de l’institut du laitier Danone. Et, comme par hasard, l'AFSSA a publié, en 2001, un guide "Apports nutritionnels conseillés pour la population française", dont le chapitre consacré au calcium fut confié à Léon Guéguen qui comme Serge Hercberg, siège au sein du comité scientifique de l’institut Candia !

    Claude Fisher, chercheur au CNRS (Centre national de recherche scientifique), est membre du conseil d’administration de l'AFSSA depuis juillet 2002 et membre du comité stratégique du PNNS (ministère de la Santé). IL fait également partie des experts scientifiques du département information (OCHA -Observatoire de l’harmonie alimentaire) du CIDIL (centre interprofessionnel de documentation et d’information laitières).

    Le 11 juin 2001, Sciences et Avenir a demandé aux 3 ministres concernés par la gestion de l'AFSSA s'ils trouvaient normal que la rédaction de recommandations nutritionnelles officielles soit confiée à des chercheurs proches de l’industrie, et ce, sans que le public soit informé de ces liens. Les lecteurs de Sciences et Avenir attendent toujours une réponse.

    À la différence des journaux scientifiques anglo-saxons, les signataires français ne sont pas contraints à déclarer leurs liens avec l’industrie. Ce qui émet un sérieux doute sur le code de déontologie de certains experts de l'État liés étroitement à l’industrie agroalimentaire. Selon le docteur Jerome P. Kassirer, ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medecine :" Les médecins qui prennent part à des études sponsorisées par les industriels deviennent souvent les porte-parole de ces sociétés ou rejoignent leurs conseils scientifiques. En prenant de l'importance, ils participent à la rédaction de recommandations officielles, investissent les organisations officielles, investissent les organisations professionnelles. Ils rédigent des articles et des livres, tout soutenus par l’industrie".

    Dans le Journal of the American Medical Association, en janvier 2003, un article sur les conflits d'intérêts dans le monde de la recherche médicale. Selon ses auteurs, les chercheurs qui ont reçu des fonds pour conduire leur étude rapportent, par comparaison avec des chercheurs indépendants, près de 4 fois plus souvent des résultats favorables à leurs sponsors. (9)

    "Éducation ! Éducation ! Éducation !"

    C'est sous le gouvernement de Mendès-France que fut instauré le "Lait à l'école" par le secrétaire d'État à l’agriculture de l époque qui dirigeait également une importante unité de production laitière du Poitou. Ainsi, à partir de cette date, tous les écoliers de France se virent ainsi servir tous les jours un verre de lait. L'initiative est présentée dans les livres d'écoles comme une mesure sanitaire. Pourtant, dans l’esprit des artisans de cette idée, "il s’agissait de stimuler la consommation de lait et de certains produits laitiers par les enfants en créant une habitude alimentaire de consommation", ainsi la reconnu, le 04 novembre 1997, le ministre de l’Agriculture Louis Le Pensec. (1) Et les choses n’ont pas évolué depuis 1954, puisque dans le Bulletin officiel du ministère de l'Éducation nationale qui fixe la composition des repas servis en restauration scolaire, recommande dans sa publication 28 juin 2001, l’augmentation des apports en calcium, par "des fromages ou autres produits laitiers contenant au moins 150 mg de calcium" et que "la distribution de lait à l’arrivée en classe est à encourager".

    Du 16 octobre au 18 novembre 2001, la Cité des sciences et de l’industrie, à Paris, a présenté l’exposition Voyage au centre de los financé par l’industrie laitière via sa vitrine scientifique, le CERIN. Le message résiduel portait encore une fois sur la nécessité de consommer des laitages. Cette exposition fut également présentée au palais de la Découverte (9 septembre au 12 octobre 2003) ainsi que dans quelques villes de province ; à Arras, ou elle a été proposée du 23 janvier au 29 février 2004, l’achat dune entrée donnait également le droit à l'exposition Sucrez-vous.

    La société Tetra Pak, qui commercialise des emballages et des briques pour l’industrie agroalimentaire, s'est investie dans la promotion du lait à l'école. Cette initiative aurait-elle un rapport avec le fait que Tetra Pak fournit plusieurs millions de briquettes aux écoles, lesquelles bénéficient dune distribution de lait financée à la fois par la Communauté européenne et l’état français ? Tetra Pak organise chaque année "plus de mille rendez-vous entre ses déléguées régionales et les municipalités" pour favoriser le "développement de cette activité". Elle distribue dans les écoles des milliers de " kits ludo-pédagogiques " , pour "développer l’éveil des enfants" mais surtout "communiquer sur les bienfaits du lait". Dans son poster "Vive le lait à l’école " - tetra pak affirme que le lactose - à l'origine d'intolérance et de troubles digestifs chez la majorité des humains de plus de 3 ans - "protège la flore intestinale", et que les graisses du lait - favorisent les maladies cardio-vasculaires - "ressourcent le corps en énergie".

    L'association Amalthée se présente comme une association de bénévoles disposant de moyens limités, mais elle dispose de nombreux relais au sein de l'industrie et des mondes politique, enseignant et médical. Au sein du conseil d'administration d'Amalthée siège la présidente de l'Association générale des institutrices et instituteurs des écoles et classes maternelles publiques (AGIEM) mais aussi un représentant du CIDIL (Centre interprofessionnel de documentation et d’information laitières) et un représentant de la société Tetra Pak (emballages et des briques pour l’industrie agroalimentaire). Cette association milite pour le maintien et le développement de la distribution du lait à l’école et se prévaut du soutien de politiques comme Jack Lang (député), Christian Jacob (sénateur), Gérard César (sénateur).

    Le CIDIL (centre interprofessionnel de documentation et d’information laitières) édite une batterie de fiches, de livres, de posters et de jeux que les enseignants sont invités à commander afin de faire des enfants de dévoués consommateurs de lait. Les gestionnaires des restaurants scolaires ne sont pas oubliés par les vendeurs de lait. Pour s’assurer qu’ils serviront généreusement des laitages à la cantine, le CIDIL (centre interprofessionnel de documentation et d’information laitières) a élaboré à leur attention un "Guide du gestionnaire" et un périodique "Lécole à table" pour les responsables de la restauration scolaire.

    Union Européenne : La vache à lait de la propagande laitière

    Le Journal officiel des Communautés européennes énumère, dans son édition du 23 décembre 2000, les secteurs agricoles qui peuvent bénéficier d'actions d'information et de promotion. Parmi eux se trouve le lait. Le budget de communication pour le lait (pour écouler son surplus ?) est de 6 millions d’euros.

    La distribution de lait à l’école (instauré en 1954) se poursuit également grâce à des subventions européennes et nationales. Ainsi, pour pousser les gestionnaires de restaurants scolaires à la commande de laitages, ceux-ci sont en partie payés par les contribuables européens et français. Cette mesure, connue sous le nom de "lait dans les écoles", a pour objet de favoriser la consommation de lait et de certains produits laitiers (fromage, yaourts) par les élèves dans les maternelles et les établissements élémentaires et secondaires.

    Jusquen 2001, les aides étaient limitées à un quart de litre de lait ou équivalent par jour et par élève ayant réellement bénéficié de cette distribution. Depuis le mode de calcul a été modifié pour favoriser les achats de lait : la quantité maximale autorisée est maintenant calculée non pas sur la base des élèves qui consomment effectivement du lait et laitage, mais sur celle du nombre d'élèves inscrits dans l’établissement.

    En 2002, les établissements scolaires ont donc administré à près de 5 millions d'élèves français des laitages qu’ils n’avaient pas demandé et qui s'ajoutent souvent à ceux pris à la maison, laitages dont la consommation régulière et importante et associée, dans de nombreuses études, à des problèmes de santé. Le tout pour un coût d’environ 27 millions d'euros payé par les contribuables (l'Europe finance 50 % de ces campagnes et l'état concerné 20 %).

    Dans nos campagnes, il est des lois immuables :
    Dans nos campagnes, il est des lois immuables : "Noël : Surproductions, PAC : Subventions !"

    Source

    "Santé, Mensonges et Propagande - Arrêtons d’avaler n'importe quoi !" de Thierry souccar & isabelle robard, édition Seuil (2004).

    "Soyons moins lait" - Dr Nicolas Le Berre et Hervé Queinnec,édition Terre Vivante.

    Bien amicalement,

    Michel et Yannick






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