| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://sunnia.vip-blog.com


islam selon Mohamed saaws
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

islam selon Mohamed saaws

VIP-Blog de sunnia
  • 29 articles publiés dans cette catégorie
  • 73 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 29/05/2013 12:08
    Modifié : 21/09/2016 19:04

    Fille (55 ans)
    Origine : constantine
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Novembre  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    272829300102
    03040506070809
    10111213141516
    17181920212223
    24252627282930
    [ santé et medecine ] [ Allah aaza wa jal ] [ fatawas des savants ] [ le coran ] [ l'invisible (djinn) ] [ ahadiths mouaataras ] [ les sectes ] [ le wahabisme ] [ les femmes pieuses ] [ les compagnons ] [ comprendre l'islam ] [ jesus (as) ]

    c'est quoi le bonheur

    09/08/2015 19:46



    Le bonheur ne tombe pas du ciel. C’est une construction qui commence très tôt dans sa famille, à l’école et dans toutes les activités de la vie.

    Il y a le métier auquel on se prépare, parfois par de longues études ; la personne que l’on choisit et qui nous choisit, et avec laquelle on décide de construire une famille. Les enfants, puis les petits-enfants auxquels on transmet ce que l’on est, plus que ce que l’on dit.

    Il n’y a pas vraiment de hasard, pas non plus de calculs plus ou moins justes pour forcer le bonheur.

    Le mot clé qui va avec le bonheur, c’est la fidélité à la parole donnée, l’honnêteté dans ses engagements, l’appréciation des rencontres inattendues que la vie nous apporte au jour le jour.

    Evidemment, la santé fait partie du bonheur que l’on construit jour après jour. Elle concerne l’alimentation, les activités physiques régulières auxquelles il faut se tenir et tout ce que l’on respire.

    Bref : le bonheur et la santé, ça se construit. Dans cette interview réalisée par Julien Peron, je vous explique comment il vous est possible, vous aussi, de trouver le bonheur.

    Pr Henri Joyeux

    Beau mois d’août à vous tous.
     

    "C'est quoi le bonheur pour vous Henri Joyeux ?"






    Mes 3 premières découvertes de l?Eté

    30/07/2015 15:00



    Ne pouvant plus consulter (pour le moment), je prends du temps à la fois pour répondre aux nombreuses questions qui me sont posées concernant les vaccins et pour nourrir mes nombreuses passions autour de la santé individuelle et collective.
     

    1/ À propos des vaccins et de la pétition DTPolio

    D’abord avec un collègue pharmacien, nous préparons un livre de réponses très concrètes qui sortira à la rentrée, avec pour titre provisoire « VACCINS – Comment s’y retrouver sans perdre la Santé? ».

    La dernière nouvelle sur ce sujet est évidemment que les laboratoires font pour le moment la sourde oreille, malgré la pétition signée à ce jour par près de 750 000 personnes. Nous leur avons demandé de recommercialiser les 3 vaccins obligatoires DTP (Diphtérie-Tétanos-Polio) sans adjuvant, ce qu’ils savent très bien faire.

    Il leur faut au maximum 6 mois pour que ces vaccins soient dans toutes les pharmacies du pays. Continuez donc à faire signer autour de vous sans vous décourager sur le site. C’est leur intérêt de nous écouter. Nous savons qu’ils vous observent à la lunette.

    Pour inciter à la vaccination, la ville de Lyon a lancé sa campagne « Immuniser Lyon », avec pour slogan « Aider chaque citoyen à trouver une information fiable pour se protéger, protéger son entourage par la vaccination ». J’ai regardé de près cette campagne qui doit durer une année, jusqu’en mai 2016. C'est un gentil bourrage de crâne sur affiches grand-format, avec 12 personnes dont 2 ou 3 connues de Lyon, ville qui s’enorgueillit d’être la première en Europe. Leur slogan simplissime : « Pour moi, c’est fait ! »

    N’attendez pas si vous êtes d’accord, faites encore et encore signer la pétition, c’est la santé de nos enfants et petits-enfants qui est en jeu, pas celle des fabricants qui se portent très bien avec l’argent de l’Assurance maladie et plus globalement de nos impôts, lequel n’est autre que la somme du travail de chacun.



    2/ Ensuite, je dévore des livres qui nourrissent mes réflexions dans notre société si fragilisée. Il s’agit de la santé très actuelle de notre société

    Nous sommes fortement inquiets pour la rentrée, avec le chômage qui menace tous les citoyens, – sauf les femmes et hommes politiques ; également avec l’importation des folies meurtrières de Daech en Europe qui veut semer la terreur jusque dans les familles. 

    Etonnant, me direz-vous : un homme d’exception peut nous aider à y voir plus clair et même à agir fortement pour la paix. Ses messages sont d’une brûlante actualité.

    Début mai, à Chambéry, à la sortie d’une conférence, un auteur m’a offert son livre détaillant la vie de cet homme qui me fascine depuis quelques années : l’émir Abd el-Kader. Je connaissais beaucoup d’épisodes de sa vie, car mon épouse d’origine Algéroise m’avait fait découvrir « La lettre d’Abd el-Kader aux Français », publiée à Pentecôte 1855. C’est un concentré des sciences de l’époque, de philosophie et de spiritualité. Relu plusieurs fois, avec de nombreux livres sur la vie de l’émir, cela m’a amené à donner des conférences publiques (voir sur YouTube) sur l'histoire de cet homme étonnant, grand ami de la France.

    J’ai beaucoup apprécié aussi le Livre des Haltes de l’émir lui-même, qui par sa vie contemplative démontre bien que, pour chacun d’entre nous, « l’ennemi n’est pas à l’extérieur de soi, mais en soi ».

    En France le mot jihâd fait peur. Il signifie d’abord « effort » et a pris le sens de « guerre sainte » qui, d’un point de vue étymologique, est totalement inexact.

    On signale rarement l’autre Jihâd, le grand Jihâd ou lutte contre ses propres pulsions. C’est ce « grand Jihâd » qui animait Abd el-Kader, et que m’a fait comprendre le livre offert par Ahmed Bouyerdene :« Abd el-Kader, l’harmonie des contraires », publié au Seuil. Je vous le recommande chaleureusement.

    Il vous apportera bien plus que vous ne pouvez imaginer, plus qu’un roman ou un polar ! C’est une mine d’informations magnifiquement et rigoureusement présentées avec toutes leurs sources, proposée à tous ceux qui veulent comprendre l’extrême actualité de cet homme et de ses messages. Il avait déjà tout compris de la France et des Français, de l’Algérie et des Algériens.

    Sa connaissance est d’autant plus importante aujourd’hui, à un moment où trop de médias et d’hommes politiques de tous les bords stimulent – surtout pour leurs seuls intérêts politiques les plus bas –, une grande incompréhension de l’Islam en ne voyant que ses excès. Ainsi, ils opposent dangereusement les chrétiens, surtout les catholiques, aux musulmans, en plus des juifs, comme s’ils ne pouvaient pas s’entendre.

    Abd el-Kader, de sa résidence surveillée à Brousse, en Turquie, en 1855, nous écrivait donc, à nous Français :
     

    « Si les musulmans et les chrétiens avaient voulu me prêter leur attention, j’aurais fait cesser leur querelle, ils seraient devenus, extérieurement et intérieurement, des frères. Mais ils n’ont pas fait attention à mes paroles… ».
     

    Là est le présent à construire pour un avenir plus serein, réellement fraternel, où les uns et les autres s’enrichissent mutuellement de leur culture et de leur spiritualité. Elles sont les clés d’une cohésion sociale juste et équilibrée, avant d’être un problème de frontières, d’immigration ou d’intégration…

    Je retiendrai trois épisodes significatifs des qualités humaines de cet homme étonnant qu’est Abd el-Kader, père de la nation algérienne, pour en tirer un enseignement concret pour le présent.
     

    • D’abord, en 1841, l’échange d'un prisonnier à la demande de sa famille, grâce aux négociations entre l’évêque d’Alger et Abd el-Kader. Celui-ci fait remarquer à l’évêque qu’il aurait dû demander la liberté de tous les chrétiens faits prisonniers, car « N’est véritablement digne d’être croyant que celui qui aime son frère et qu’il aime pour lui même ». Les adversaires sont assimilés à des frères. Il en donnera la preuve, avant sa reddition en 1847, en imposant le respect des prisonniers, qui ouvrit le droit international humanitaire, bien avant la création du Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (CICR) en 1863.
       
    • Ensuite son stoïcisme face au gouvernement de la France mené par Louis-Philippe, qui ne respecte pas sa parole après la reddition de l'émir et sa promesse de ne plus faire de politique. Abd el-Kader est alors emprisonné dans des conditions indignes, successivement à Toulon, puis à Pau et Amboise.

      Durant sa captivité il ne cessa de réclamer sa liberté. Ce n’est qu’à la veille du rétablissement de l’Empire que Louis-Napoléon Bonaparte, contre l’avis de toute l’institution militaire, libère l’émir Abd el-Kader et ses compagnons de captivité. Bien plus que d’autres en France, Napoléon III s’est montré sincèrement préoccupé de la question de l’égalité des droits entre les musulmans et les colons en Algérie. L'Empereur y fera deux séjours triomphalement, 3 jours en septembre 1860, puis 36 jours en mai-juin 1865.
       
    • Troisième épisode : en juillet 1860, Abd el-Kader a sauvé du massacre au moins 20 000 chrétiens. Le chiffre est généralement exagéré dans la presse de l’époque… Quelques observateurs ont cependant affirmé que sans l’intervention de l’émir Abd el-Kader et de ses compagnons, il n’y aurait probablement plus de chrétiens dans la Grande Syrie qui, par crainte, auraient émigré définitivement… à Damas, qui allaient être massacrés par les Druzes, manipulés par les Anglais pour neutraliser l’influence économique française au Moyen Orient. Alors qu’il avait été l’ennemi de la France, et emprisonné stupidement par elle, il affirma qu’il n’avait fait que son devoir d’humanité. Il déclara plus exactement qu’il avait agi en vertu du respect des « principes muhammadiens et des droits de l’homme », expression rarement usitée à l’époque. Il sera remercié mondialement, décoré par de nombreux souverains dont l’Empereur, le Tsar et même le Pape [1].
       

    L’immense culture de l’émir, son adaptation intelligente à la modernité est un très bel exemple pour l’avenir de notre société : « Il considère la modernité technique comme un moyen au service du bien commun, un outil inspiré par Dieu dont la finalité est d’améliorer les conditions de vie des hommes. » Il comprit très vite l’influence de la presse qu’il compare « à une goutte d’eau venue du ciel : si elle tombe dans le coquillage entr’ouvert, elle produit la perle ; si elle tombe dans la bouche de la vipère, elle produit du venin. » Une belle lucidité d’une grande actualité et une ouverture d’esprit, perspective d’avenir qui peut intégrer l’honnêteté intellectuelle et la modernité au service de l’épanouissement de tous.

    Cette lucidité ne va pas malheureusement dans le sens des priorités de l’Arabie Saoudite. Celle-ci cherche à répandre une vision fausse, rigoriste, intégriste de l’Islam. Grâce à ses réserves en pétrole, elle investit énormément d’argent sur la planète entière pour combattre l’influence de son principal ennemi, l’Iran chiite, et très certainement en finançant la folie meurtrière de Daech.

    Il y a urgence à faire connaître à tous, jeunes et moins jeunes du pourtour de la Méditerranée, la philosophie et la spiritualité équilibrée de l’émir, totalement compatible avec les racines judéo-chrétiennes de l’Europe. Ce livre d’Ahmed Bouyerdene : « Abd el-Kader, l’harmonie des contraires », au Seuil, vous passionnera.
     

    3/ La troisième découverte : vers l’OGM transparence

    L'élevage intensif et productiviste français est en proie à une crise tout à fait prévisible…

    Il n'est question que du problème économique, mais qui se préoccupe de l'aspect qualitatif de la viande issue d'animaux nourris de 90 % d'OGM en France, dans la plus grande opacité ? Nous voulons l'« OGM Transparence », pétition que je soutiens fortement, à signer et faire signer dès maintenant sur Consommateurs pas cobayes ! pour obtenir l'étiquetage obligatoire « nourri aux OGM ».

    Compte tenu de l'importance et de l'ampleur du sujet pour la santé publique, j'y reviendrai dans une lettre spéciale début septembre. 

    Belle fin de juillet à ceux qui ont encore quelques vacances et du courage à ceux qui bossent.

    Bien cordialement à tous

    Professeur Henri Joyeux






    ramoner ses arteres naturellement

    15/07/2015 15:03



    Chère lectrice, cher lecteur,

    Vous êtes nombreux à me demander des précisions et des conseils pratiques suite à la lettre Six mensonges sur le cholestérol.

    J'avais passé près d'un mois l'année dernière à rédiger une longue lettre sur le sujet. Je la reproduis ci-dessous :

    Bien à vous,

    Jean-Marc Dupuis
     


    Ramonez vos artères naturellement

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Avec le temps, les rides se creusent, les cheveux grisonnent, tombent, les dents jaunissent, la vue baisse…

    Mais le plus profond changement est invisible. Il se passe à l'intérieur. Et c'est le plus dangereux.

    Ce sont les vaisseaux sanguins qui s'abîment, inexorablement, sous la pression sanguine qui forme un pic à chaque battement du cœur. Ce cœur qui a battu 3 milliards de fois chez la personne de 80 ans !
     

    Visite guidée de vos vaisseaux sanguins

    Vos vaisseaux sanguins sont comme la tuyauterie de votre maison. Il y a les tuyaux qui vous apportent l'eau : ce sont des tuyaux durs, en métal, sous haute pression ; et il y a les tuyaux qui évacuent l'eau : ce sont des tuyaux mous, en plastique, larges et peu solides, qui laissent simplement l'eau s'écouler.

    Les tuyaux qui apportent l'eau sont comparables aux artères, qui apportent le sang dans les organes. Les artères sont des vaisseaux sanguins solides, épais, parce que le sang y est sous haute pression, et il ne faut pas qu'elles craquent. Toutefois, elles ne sont pas dures comme des canalisations. Elles ont une certaine élasticité, pour s'adapter aux variations du flux sanguin, selon les besoins des organes.

    Les tuyaux qui évacuent le sang des organes, et le rapportent jusqu'au cœur pour qu'il soit filtré par les poumons puis renvoyé dans l'organisme, sont les veines. Elles sont souples, peu solides, mais ce n'est pas grave car le sang y coule tranquillement.

    Comme l'eau de votre maison, le sang qui arrive par vos tuyaux sous pression, vos artères, est propre, de couleur claire. Celui qui repart par vos tuyaux souples, les veines, est sale, de couleur sombre. Ce sont les reins et les poumons qui servent de stations d'épuration : ils filtrent les déchets et rechargent le sang en oxygène. Le foie est la principale station d'essence, qui recharge le sang en glucose, qui sert de carburant aux cellules.
     

    Pourquoi le sang ne se colle pas dans les artères

    Le sang a cette mauvaise habitude de se coller partout. Vous vous en apercevez lorsque vous saignez : le sang fait des taches sur toutes les surfaces où il passe !

    Pourtant, il ne colle pas à la paroi de vos artères.

    Ce miracle permanent est dû à une fine couche de cellules appelée « épithélium », qui couvre l'intérieur vos artères. Elles fabriquent un produit anticoagulant qui permet au sang de glisser comme de l'eau sur les plumes d'un canard, de ne jamais adhérer à la paroi.

    Malheureusement, le tabac, les radicaux libres (molécules cannibales), l'homocystéine (substance inflammatoire), la mauvaise alimentation, le mode de vie sédentaire, attaquent constamment l'épithélium de vos artères.

    Lorsque l'épithélium est abîmé, les plaquettes sanguines s'y accrochent et forment un petit caillot.

    Cela permet de réparer l'artère, mais cette réparation laisse des traces :
     

    Le rôle vital des plaquettes sanguines

    Je rappelle que le sang n'est pas un liquide rouge homogène. Il est formé d'un liquide jaunâtre et transparent, le plasma, dans lequel flottent des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes sanguines. Ces dernières n'ont pas du tout la forme de plaquettes (ce sont plutôt des sortes de chardons). Par ailleurs, le sang contient du sucre et des protéines en tout genre qui, comme des petits bateaux, transportent des graisses, dont le cholestérol.

    Le rôle des plaquettes est d'empêcher les fuites de sang.

    À la moindre ouverture d'une veine ou d'une artère, les plaquettes sanguines accourent, se collent ensemble, et forment un bouchon à l'endroit abîmé. Une sorte de « filet de pêche » en fibrine se met ensuite dessus, dans lequel se prennent des globules rouges, des globules blancs et de l'élastine, jusqu'à ce que le bouchon devienne dur, solide, presque incassable même : c'est la coagulation. C'est le même mécanisme qui arrête les hémorragies et forme les croûtes sur la peau.

    Lorsque ce trou se produit sur la paroi interne d'une artère, l'épithélium, la mini-plaie cicatrise, et les cellules de l'épithélium repoussent pour recouvrir le tout. Le sang peut glisser comme avant à cet endroit, sans s'accrocher. Mais la paroi de l'artère a un peu grossi à l'endroit de la cicatrice. Elle devient plus rigide. On dit qu'elle se sclérose. On trouve au milieu de la lésion un « cor lipidique », c'est-à-dire une accumulation de graisse et de cholestérol sous forme de cristaux, du fer, du cuivre et du calcium. Cette substance molle s'appelle l'athérome. L'ensemble est donc appelé athéro-sclérose.

    L'athérosclérose peut disparaître, surtout quand elle est récente. Mais si le mode de vie délétère se poursuit, le phénomène recommence encore et encore. Au bout de quelques dizaines d'années, la cicatrice est beaucoup plus grosse, l'athérome aussi, l'artère peut se boucher à 80 %. Si vous vous faites examiner à ce moment-là, votre cardiologue s'inquiétera de constater ce rétrécissement, appelé « sténose » de l'artère.
     

    Les dangers de l'athérosclérose

    Et il a raison d'être inquiet. En effet, il suffirait que se produise une petite hémorragie à l'intérieur de l'athérosclérose. C'est un phénomène courant. Cette hémorragie peut faire grossir d'un coup la cicatrice, jusqu'à obturer entièrement l'artère. Il est aussi à craindre que cette cicatrice, soudain, s'ulcère (devienne purulente) et qu'un plus gros caillot se forme dessus. Dans les deux cas, le sang peut être entièrement bloqué.

    Vous imaginez bien que, quand un gros caillot se forme ainsi dans vos artères, c'est très dangereux !

    L'organe en aval est privé d'oxygène, de glucose, et, si la situation se maintient, il meurt ! C'est particulièrement grave quand cet organe est votre cœur, votre cerveau, vos reins, vos yeux, ou même d'ailleurs vos jambes… C'est ce qu'on appelle une thrombose, qui peut déboucher donc sur un infarctus du myocarde (mort des cellules du cœur) ou, parfois, un AVC, accident vasculaire cérébral.

    Le phénomène d'athérosclérose se passe souvent dans les artères coronaires, celles qui alimentent en oxygène et en glucose le muscle du cœur. On les appelle coronaires parce qu'elles forment une couronne autour du cœur. Si vous faites une thrombose dans vos artères coronaires, c'est l'infarctus, donc dans 50 % des cas la mort en quelques heures !
     

    Les médicaments contre le cholestérol ne changent rien

    Si vous examinez au microscope de quoi est composée l'athérosclérose, vous constatez qu'il y a environ 10 % de cholestérol.

    Cette observation a conduit la cardiologie moderne à donner aux personnes souffrant d'athérosclérose des médicaments qui font baisser le taux de cholestérol dans le sang. Les manuels de médecine enseignent que faire baisser le taux de cholestérol réduit les progrès de l'athérosclérose et les risques que se forme un caillot, provoquant une thrombose.

    Mais diminuer le taux de cholestérol n'est pas très efficace. En effet, le cholestérol n'est pas la cause de l'athérosclérose, et il n'intervient nulle par dans la formation du caillot. C'est pourquoi, selon la majorité des études, les médicaments contre le cholestérol (fibrates, statines) font baisser le taux de cholestérol sanguin, mais ils ne réduisent pas la mortalité coronaire, ce qui était tout de même le but recherché [1].

    Par contre, réduire le taux de cholestérol pose des problèmes bien réels à l'organisme. Le cholestérol est une molécule essentielle qui entre dans la composition des parois des cellules, et assure leur étanchéité vis-à-vis des fluides extérieurs. Si vous diminuez votre taux de cholestérol par un régime ou par des médicaments, vous fragilisez vos cellules et vous augmentez votre risque d'AVC hémorragique, un fait avéré par les récentes études cliniques [2].

    Et malheureusement, les médicaments contre le cholestérol ont de nombreux effets indésirables : douleurs musculaires et ligamentaires [3], impuissance masculine [4], problèmes de mémoire [5], peut-être aussi risque accru de cancer [6].
     

    Les médicaments contre les caillots sont à double tranchant

    Fort bien, me répondrez-vous : oublions le cholestérol. Mais puisque les accidents cardiovasculaires sont provoqués par des caillots, prenons alors des médicaments qui empêchent le sang de coaguler (anticoagulants) !

    C'est vrai, et c'est exactement ce que recommandent en général les cardiologues. Ils prescrivent une petite dose quotidienne d'aspirine, qui empêche les plaquettes de s'agréger.

    Le problème est que si vous empêchez votre sang de coaguler, vous augmentez le risque d'hémorragie dans votre athérosclérose. Hémorragie qui, comme nous l'avons dit, peut aussi être la cause de la brutale croissance de l'athérosclérose et de l'obstruction totale de l'artère.

    D'autre part, 40 % des AVC sont provoqués par une hémorragie cérébrale, qui est elle aussi la conséquence d'un défaut de coagulation du sang.

    Certaines personnes font des AVC hémorragiques alors qu'elles ne prennent pas d'anticoagulant mais c'est tout comme : leur mode de vie (manque de sport en premier lieu), leur nourriture (excès d'oméga-6, manque d'oméga-3) fait que leur sang coagule mal.

    Vous comprenez donc que prendre des médicaments anticoagulants n'est pas non plus la solution pour éviter les accidents, sauf en cas d'urgence (pour dissoudre un caillot dangereux déjà formé) ou suite à une opération chirurgicale. (la suite ci-dessous)
     

    Annonce spéciale

    Huit millions de Français prennent des médicaments contre le cholestérol

    Il est pourtant démontré que ces médicaments ne diminuent pas le risque de décès par accident cardiaque. Regardez cette vidéo. Elle vous en dit plus sur les méthodes naturelles et efficaces pour diminuer réellement le risque d'infarctus et d'AVC.


    Suite de la lettre de ce jour :



    Pontage : la « solution » hard

    Puisque faire baisser le cholestérol avec des médicaments ne sert à rien, et que les médicaments anti-caillots sont dangereux, reste la chirurgie.

    On peut en effet littéralement « contourner » le problème de la sténose (rétrécissement) de l'artère en vous rajoutant, chirurgicalement, un bout d'artère pour dériver le sang. Cela marche très bien, les résultats sont immédiats, vous repartez pour un tour. C'est le fameux pontage coronarien.

    Mais c'est une opération extrêmement lourde. Il faut une anesthésie générale, vous ouvrir le thorax et même arrêter votre cœur car, pour intervenir dessus, il faut qu'il se tienne tranquille. De plus, il faut dériver votre sang vers une pompe externe pour l'oxygéner et le ré-injecter dans vos vaisseaux, un système indispensable à la survie du patient, mais que notre organisme apprécie peu, surtout quand l'opération se prolonge.

    Actuellement, on parvient grâce à des robots à faire des pontages sans ouvrir le thorax, et sans circulation extracorporelle.

    Mais de toute façon, il faut savoir que le pontage chirurgical n'est qu'un pis-aller.

    Comme les médicaments anticoagulants, il peut sauver des vies en cas d'urgence.

    Normalement, lorsqu'un de vos organes manque réellement de sang, quand l'artère qui le nourrit est réellement trop étroite, se passe un phénomène de pontage naturel. De nouvelles artères poussent toutes seules pour contourner votre sténose sans qu'on ait besoin de vous opérer.

    Ce phénomène se produit lorsque vous sollicitez réellement et régulièrement votre organe. Autrement dit lorsque vous menez une vie saine, non sédentaire, avec au minimum 30 minutes par jour d'activité physique qui vous essouffle un peu et vous déclenche un début de transpiration.

    Si vous subissez un pontage et que vous ne faites pas d'exercice, les mêmes causes produisant les mêmes effets, vos nouvelles artères vont rapidement se scléroser à leur tour. Vous serez obligé de passer à nouveau sur le billard, avec tous les risques que cela entraîne (et les coûts pour la collectivité).

    La technique du pontage aurait dû en toute logique se raréfier en dehors des interventions en urgence. Car le pontage naturel est plus efficace, moins risqué et moins coûteux. Les changements de mode de vie auraient dû être privilégiés par la cardiologie.

    Ils ne l'ont pas été car les cardiologues ont cru avoir découvert la martingale avec la technique de l'angioplastie à la fin des années 70, puis du stenting à la fin des années 80.
     

    L'illusion du progrès technologique médical

    L'angioplastie consiste à supprimer la sténose sans pontage et sans médicament.

    Le chirurgien intervient directement dans vos artères coronaires avec un fil téléguidé, appelé cathéter.

    Ce cathéter remonte jusqu'à l'endroit de la sténose et écrabouille l'athérosclérose avec un petit ballon gonflé sur place à haute pression.

    Ce système fait éclater l'athérosclérose.

    L'effet est spectaculaire au départ. L'artère, subitement élargie, laisse à nouveau passer le sang. Mais comme vous vous en doutez, la plaque d'athérosclérose écrabouillée par le ballonnet va rapidement cicatriser, avec une prolifération de cellules. Dans 40 % des cas, on assiste à une re-sténose, souvent pire que la première, 6 mois après l'angioplastie par ballonnet.

    « Qu'à cela ne tienne », ont répondu les chercheurs en cardiologie à fin des années 80, lorsqu'on eut confirmé les énormes limites de cette technique. « Nous allons mettre dans l'artère un petit tube à ressort pour l'empêcher de se rétrécir à nouveau. »

    Ayant baptisé cette invention le « stent », on se mit à poser des stents un peu partout. En oubliant que :
     

    1. une fois posé, le stent ne peut plus être enlevé ; s'il provoque un problème, eh bien… il faudra que le patient apprenne à vivre (ou à mourir) avec ;
       
    2. le stent, comme vous le soupçonniez évidemment, n'est pas du tout lisse comme l'endothélium. Bien au contraire, les plaquettes sanguines adooorent s'y coller et former un caillot, ce qui oblige à donner à l'opéré des médicaments anticoagulants qui augmentent le risque hémorragique (donc AVC hémorragique) ;
       
    3. de toute façon, les cellules des artères vont rapidement coloniser le stent et une re-sténose peut quand même se produire, dans 25 % des cas.
       

    « Qu'à cela ne tienne », ont une nouvelle fois répondu les chercheurs en cardiologie.

    Ils ont inventé, au début des années 2000, le stent « actif », c'est-à-dire enrobé de substances qui bloquent la re-sténose. Oui, d'accord, mais dans ce cas, si les cellules épithéliales ne reviennent pas sur le stent, le patient doit prendre des anticoagulants pendant des années !

    Or, qui dit prise de médicaments anticoagulants sur le long terme dit non seulement risque hémorragique, mais aussi trous dans l'estomac. Donc la nécessité de prendre des médicaments contre l'acidité, qui ont le (gros) inconvénient d'empêcher la bonne digestion des aliments, provoquent des carences en nutriments essentiels et favorisent… les maladies mortelles en tout genre !!!
     

    Les cardiologues au pied du mur

    Longtemps, ces inconvénients ont été minimisés mais, actuellement, les cardiologues sont saisis de doutes affreux.

    Depuis 2007, on s'est aperçu que les AVC hémorragiques étaient beaucoup plus répandus qu'on ne l'avait imaginé (40 % des cas) et que, parmi les 60 % restant, 40 % étaient « cryptogéniques » ce qui veut dire, en bon grec, de cause « inconnue ».

    Cela veut dire, puisqu'on ne sait pas ce qui se passe, que la plus grande prudence est de mise et qu'il faut se garder de toute interférence hasardeuse avec la physiologie du malade, de peur de provoquer, sans le vouloir bien sûr, une catastrophe !!!

    C'est pourquoi les cardiologues les plus en pointe sur le sujet, le meilleur d'entre eux étant selon moi le Dr Michel de Lorgeril, du CNRS de Grenoble, appellent aujourd'hui à revenir, pour tout ce qui touche au cœur et aux artères, aux méthodes les plus simples, les plus naturelles, et les moins invasives et médicamenteuses qui soient.

    En 2004, le cardiologue allemand Rainer Hambrecht s'est rendu célèbre en comparant deux groupes de personnes souffrant de sténose coronaire. Le premier groupe n'a subi aucune opération, n'a pris aucun médicament, et a fait de l'exercice physique modéré. L'autre groupe a été débarrassé de sa sténose par la pose d'un stent et a repris sa vie antérieure. Au bout de 12 mois, 42 % des patients ayant reçu un stent avaient connu des complications, contre 12 % seulement dans le groupe qui s'était simplement entraîné. De plus, dans le groupe s'étant entraîné, les patients étaient aussi, évidemment, en meilleure forme.

    Il faut donc, de toute urgence, arrêter de bourrer de médicaments les personnes malades du cœur et des artères. Il faut éviter, autant que possible, toute opération sauf en urgence. Par contre, que les personnes souffrant d'athérosclérose ou ayant déjà eu un accident cardiovasculaire se dépêchent de revenir à un mode de vie sain, avec de l'exercice modéré tous les jours, une diète méditerranéenne (régime Crétois recommandé par Michel de Lorgeril) et surtout pas de médicaments anti-cholestérol, inefficaces pour prévenir les accidents, mais lourds d'effets secondaires possibles.

    Méfiez-vous en revanche des sports violents ou extrêmes, si vous êtes cardiaque, car c'est le meilleur moyen de hâter un accident.
     

    Comment se motiver pour changer de mode de vie ?

    Cette nouvelle génération de cardiologues, consciente de la supériorité de l'approche douce, se heurte à un grave problème : ils s'aperçoivent que ce dont leurs patients ont besoin, ce n'est pas d'un nouveau médicament, d'un progrès technologique, mais d'un soutien humain pour les motiver à changer de mode de vie. Ce pourquoi personne n'a pensé à les former en faculté de médecine, où la sélection s'est faite sur les mathématiques…

    Car il est évidemment très difficile de modifier en profondeur le mode de vie d'une personne. Même un accompagnement quotidien par un « coach » peut ne pas suffire.

    À notre époque tout particulièrement, nous sommes souvent pris dans un cycle infernal qui rend l'idée même de faire régulièrement du sport et se mitonner de bons petits plats bio totalement utopique.

    Michel de Lorgeril donne l'exemple suivant dans son livre « Prévenir l'infarctus et l'AVC » :
     

    « Pour tenir le coup, je fume, pour me relaxer, je fume ; pour tenir le coup, je sacrifie la qualité des repas, pour gagner du temps, je saute les repas ; et prendre le temps de faire un jogging deux ou trois fois par semaine est bien la dernière de mes intentions puisque je fume et que ma mauvaise nutrition me met dans un état de fatigue chronique [7]. »
     

    On mesure là en effet toute l'étendue du problème, et la tentation parfois irrésistible qui existe pour les cardiologues de simplement prescrire des médicaments faisant baisser la pression sanguine, le taux de cholestérol et la coagulation chez leurs patients, et de proposer des opérations chirurgicales.

    Les médicaments, tout le monde peut aller les chercher à la pharmacie et les avaler deux ou trois fois par jour avec un verre d'eau. Les opérations, ça coûte très cher mais, là encore, il « suffit » de prévoir un créneau au bloc opératoire. Le patient arrive le matin, se fait anesthésier, et sort quelques jours plus tard. Notre système médical est organisé pour cela.

    En revanche, modifier en profondeur son mode de vie demande des efforts considérables, et généralement tout un travail sur le sens de la vie du patient, que plus personne n'est capable ou désireux de faire.

    Parce que cela remet trop de choses en question.

    Pourquoi devrais-je faire des efforts ? Qu'est-ce qui me motiverait réellement à me lever tous les matins pour sortir et faire de l'exercice ? Comment renoncer à toutes ces nourritures dont je sais qu'elles nuisent à ma santé mais qui, pourtant, me sont indispensables pour garder le moral et supporter les agressions et les frustrations de ma vie quotidienne ? Où trouver l'énergie pour changer de métier et aller vivre dans un endroit où je gagnerai moins, sans doute, où je serai moins « reconnu », mais où je mènerai une vie saine, qui me permettra de vivre plus longtemps et en meilleure santé ? Au fond, ai-je vraiment envie d'aller mieux ?

    Pour répondre à ces questions, malheureusement, une simple ordonnance ne suffit pas, ni même quelques entretiens avec un psy.

    C'est toute une réflexion sur « pourquoi je vis » et « pour quoi je vis » qu'il faut mener. Reprendre, parfois à zéro, des mauvais choix professionnels, éducatifs, conjugaux, familiaux, qui ont été faits.

    Et où trouver des conseils dignes de confiance ? Comment éviter les manipulateurs et les incompétents qui n'en veulent qu'à votre argent ?
     

    Une aide modeste, mais gratuite, par courrier électronique…

    À notre échelle, nous essayons de progresser sur ce chemin, pour tenter d'apporter aux personnes qui le souhaitent une petite aide modeste, mais gratuite, avec nos messages électroniques.

    La nuit parfois, je me réveille avec une idée qui me paraît claire, utile, évidente ! Mais bien souvent, elle le paraît beaucoup moins à la lumière du matin...

    Alors il faut se mettre au travail, laborieusement, et essayer de trouver des idées constructives pour aider à vivre. Des idées sur la joie ou sur la tristesse, sur la santé ou sur la maladie, sur les patients ou sur la médecine, qui aident à éclairer notre chemin. Parfois, comme une bouteille à la mer, arrive sur notre bureau un petit mot d'un lecteur, d'une lectrice qui nous écrit que nos messages l'ont aidée, que sa santé va mieux, qu'elle voit la vie autrement et plus positivement grâce à Santé Nature Innovation

    Alors cela fait plaisir. Et on se remet au travail avec plus d'espoir et de bonheur, pour aider les personnes qui le souhaitent à faire ces changements qui apporteront plus de vie, de santé, de bonheur, en elles et autour d'elles.

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis






    Début | Page précédente | 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact sunnia ]

    © VIP Blog - Signaler un abus