| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://sunnia.vip-blog.com


islam selon Mohamed saaws
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

islam selon Mohamed saaws

VIP-Blog de sunnia
  • 901 articles publiés
  • 73 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 29/05/2013 12:08
    Modifié : 21/09/2016 19:04

    Fille (55 ans)
    Origine : constantine
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Novembre  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    272829300102
    03040506070809
    10111213141516
    17181920212223
    24252627282930
    [ santé et medecine ] [ Allah aaza wa jal ] [ fatawas des savants ] [ le coran ] [ l'invisible (djinn) ] [ ahadiths mouaataras ] [ les sectes ] [ le wahabisme ] [ les femmes pieuses ] [ les compagnons ] [ comprendre l'islam ] [ jesus (as) ]

    Celui qui insulte Allah ou Son Messager ou l?Islam

    27/12/2013 11:04



    Ibn Taymiya rapporte dans son ouvrage « as-Sârim al-Masloûl » page 513 :

    قال محمد بن سحنون وهو أحد الأئمة من أصحاب مالك وزمنه قريب من هذه الطبقة: "أجمع العلماء أن شاتم النبي صلى الله عليه وسلم المنتقص له كافر والوعيد جار عليه بعذاب الله وحكمه عند الأمة القتل ومن شك في كفره وعذابه كفر."

     

    « Mouhammad Ibn Sahnoûn, l’un des imams de la doctrine de Mâlik à une époque proche de ce groupe, a dit : « Les savants sont unanimes que celui qui insulte le prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam ou le rabaisse, c’est un mécréant, et la menace d’Allah se réalisera sur lui ainsi que le supplice. Quant à son verdict, d’après la communauté, c’est la mort. Et quiconque doute de sa mécréance ou de son châtiment est mécréant. »

     

     

    Apprenez que celui qui insulte Allah ou la religion ou le Messager est un mécréant apostat, qu’il fasse cela pour s’amuser ou de manière sérieuse, qu’il considéré cela licite ou non de même qu’il fasse cela dans un état de colère ou de tranquillité. Et son sang ainsi que ses biens sont licites, qu’il soit musulman ou qu’il soit dhimmi ou protégé par un contrat, qu’il soit un homme ou une femme. Et les preuves de ceci sont nombreuses:

     

     

    Première preuve:

     

    Allah dit : « Ceux qui injurient (offensent) Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l’au-delà et leur prépare un châtiment avilissant » [Sourate Al Ahzab 33:57]

     

    1)      L’indication sur la mécréance de l’insulteur dans le verset ci-dessus :

     

    - Une des indications sur la mécréance de l’insulteur, est que le Très Haut a dit : «Allah  les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà ». La malédiction signifie le retrait de la miséricorde et celui qu’Allah a banni de Sa Miséricorde dans l’ici-bas et l’au-delà ne peut être que mécréant.

    Nous précisons que ceci est différent de la malédiction lancée par le Prophète ou les croyants sous forme d’invocation contre quelqu’un dans l’ici-bas, comme par exemple lorsque le prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit:

    « Qu’Allah maudisse celui qui prend de l’usure et celui qui le donne » et « qu’Allah maudisse le  voleur ».

     

    - La seconde indication est qu’Allah a mentionné : « châtiment avilissant ». La mention du châtiment avilissant dans le coran n’est renvoyée que pour évoquer le sort des mécréants. Allah dit: « Nous avons préparé un châtiment avilissant pour les mécréants » [Sourate an Nisa 4:37] et Il dit: « car un châtiment avilissant attend les infidèles! » [Sourate al Baqarah 2:90].

    Quant aux croyants fautifs, Allah emploie l’adjectif "énorme" (al ‘adhim) ainsi que d’autre termes mais ne mentionne pas qu’Il leur réservera le châtiment "avilissant" (al mouhîn). Et ceci car Il a dit: « Et quiconque Allah avilit n’a personne pour l’honorer » [Sourate al Hadj 22:18]. L’avilissement signifie l’humiliation, le dénigrement et la honte… Et Allah est susceptible d’augmenter le châtiment qui ne convient qu’aux mécréants, quant aux croyants pécheurs ils sont châtiés mais pas avilis…

     

    - La troisième indication dans ce verset est que le châtiment avilissant a été soigneusement préparé pour les mécréants : « …(Allah) leur prépare un châtiment avilissant ». En effet, l’enfer a été créé comme refuge pour eux, ils ne pourront ni en bouger ni en sortir. Allah dit: « Et craignez le Feu préparé pour les mécréants » [Sourate al-‘Imran 3:131].

    Quant aux pécheurs parmi les croyants, il leur est possible de ne pas y entrer si Allah leur pardonne. Et s’ils y rentrent, ils en sortiront après un certain temps par leur Tawhid et leur Islam. 

     

    2)      Quant à l’indication du verset sur le fait de le tuer :

     

    - Comme indication sur le fait de le tuer il y a la parole du Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) tel que l’a rapporté al Boukhari et d’autres: « Qui s’occupera de Ka‘b Ibn al-Ashraf ? Il a offensé Allah et Son Prophète ! ».

    Ce Ka‘b était un juif sous contrat, qui s’est mit à insulter les musulmans et leur religion. Le Prophète a considéré l’insulte de celui-ci comme une offense envers Allah et Son Prophète et a alors chargé quelqu’un de le tuer. Ainsi il a permis l’exécution du mécréant sous contrat s’il insulte Allah ou le Prophète ou la religion des musulmans.

    Sachant que le dhimmi ou celui sous contrat a des droits que d’autres n’ont pas parmi les mécréants, que dire alors du mécréant qui n’est pas sous contrat ? Et si la sécurité et l’immunité du mécréant sous contrat sont annulées par l’insulte et l’injure de la religion de l’islam, alors de la même manière la sécurité et l’immunité du musulman sont rompues par les mêmes actes.

     

    - L’indication sur le fait de tuer l’insulteur est la parole d’Allah : « Allah les maudit ici-bas, comme dans l’au-delà ». Or Allah dit à propos des maudits: « Des maudits, où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement » [Sourate al Ahzab 33:61]. Il nous apprend donc que leur exécution est permise. [Ceci est l’explication donné par Ibn Taymiya dans "al sarm al masloul ‘ala shatm al rassoul" page 42].

     

     

    Seconde preuve:

     

    La Parole d’Allah : « Ô vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec  les autres, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte »

    [Sourate Al-Houjourât 49:2].

     

    L’indication que l’insulteur est mécréant dans ce verset est que le fait d’avoir toutes les oeuvres  rendues vaines est une particularité des mécréants. Allah dit: « Et ceux qui parmi vous qui abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions » [Sourate al Baqarah 2:217] et Il dit: « Si tu donnes des associés à Allah, ton oeuvre sera certes vaine » [Sourate az-Zoumar 39:65] Nous précisons qu’il ne faut pas confondre avec l’annulation d’un acte d’adoration précis qui peut être arrêté à cause de l’absence d’une condition de validité ou autres.

     

    Donc si le fait de lever la voix au dessus de la voix du Prophète sans mauvaise intention, ni sentiment fait craindre aux compagnons que leurs oeuvres deviennent vaines et ne soit donc autre chose qu’un annulatif parmi les annulatifs de l’islam, que dire alors du fait d’insulter le Prophète ou d’insulter la religion provenant d’Allah ou d’insulter Allah lui-même? Point de doute que le coupable d’une telle action voit ses oeuvres s’annuler d’un plus haut niveau encore et qu’il est mécréant apostat s’il était à l’origine musulman. Ainsi, se rompt son contrat ou son statut de dhimmi et s’en va l’immunité de son sang et de ses biens.

     

    L’Imam ‘Abdallah Ibn Ahmad Ibn Hanbal a dit: « J’ai questionné mon père à propos d’un homme (en colère) qui dit à un autre: "O fils de ci et ça, toi et Celui qui t’a créé!". Il a dit: "Cette personne a apostasié de l’islam". J’ai demandé: "Faut il lui trancher la tête ?". Il a répondu: "Oui, il faut lui trancher la tête » (Massa’il al Imam Ahmad p 431).

     

     

    Troisième preuve:

     

    La Parole d’Allah : « Et si tu les interrogeais, ils diraient très certainement: "Vraiment, nous ne faisions que bavarder et jouer." Dis: "Est- ce d'Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez?" Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru. Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels » [Sourate At-Tawba 9:65-66]

     

    Ce verset montre que le fait de se moquer d’Allah ou d’une chose de la religion ou du Prophète est une mécréance et une apostasie après la foi. Ce verset a été révélé en raison d’un groupe qui, revenu du Jihad avec le Prophète, se mirent à se moquer d’entre les sahabas. Lorsque fut révélé ce verset ils s’excusèrent en disant: « Nous ne faisions que bavarder histoire de passer le temps », en d’autres termes « nous ne faisions que plaisanter et jouer et nous n’avions pas pour but de mécroire, nous ne pensions pas ce que nous disions ». Remarquez qu’Allah ne leur a pas dit : « Vous avez menti, plutôt vous pensiez ce que vous disiez ! » mais Il leur a dit: « Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi » sous entendu: « par cette action ci, vous avez mécru, même si elle n’a pas était fait par I‘tiqad (conviction du cœur) ».

    Ceci est donc une preuve que celui qui se moque d’Allah ou de la religion ou du Prophète est mécréant, qu’il ait fait cela pour plaisanter ou de manière sérieuse, et qu’il pensait à la gravité de cette insulte ou non. Que dire alors du fait d’insulter qui est pire encore ?

     

    Il y a dans cela une réfutation pour les têtes des murji’a qui pensent que la mécréance ne se manifeste que dans la croyance (I‘tiqad) ou dans le fait de se légiférer la chose (Istihlal), ou dans le reniement (Juhud)…etc.

     

    Et si on demande: "Pourquoi le Prophète ne les a pas fait exécuter à partir du moment où ils ont mécru et apostasié par cette parole là ?"

     

    Nous disons: le shaykh al Islam Ibn Taymiya a répondu à cela d’une manière semblable :

    Ils se sont retranchés derrière le repentir comme c’est notifié dans les causes de la révélation, et cela est apparent dans Sa Parole : « Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels ». Donc celui qui s’est repenti d’un repentir sincère, Allah lui a pardonné et celui qui s’est repenti hypocritement et par crainte du véritable commandement a été protégé par cela dans l’ici-bas, et dans l’ici-bas uniquement. Quant au jour du jugement sa destinée sera la destinée des hypocrites. Et ceci est la raison pour laquelle le Prophète les a laissé et ne les a pas tous exécutés… Cet avis a également était défendu par l’Imam Ibn Hazm. (voir al mahala 207/11).

     

     

    Quatrième preuve:

     

    Nous avons évoqué l’histoire du juif Ka‘b Ibn al-Ashraf que le Prophète avait promis de ne pas aider les mécréants contre lui et de ne pas le combattre... Mais lorsqu’il a insulté le Prophète affreusement, le Messager d’Allah a dit comme mentionné dans le hadith agréé par tous: « Qui s’occupera de Ka‘b Ibn al-Ashraf ? Il a offensé Allah et Son Prophète ! » alors Muhammad Ibnu Maslama s’est levé et a dit: « Moi, Ô Messager d’Allah ! Aimerais-tu que je le tue ? » il répondit : « Oui… » jusqu’à la fin du hadith où est racontée l’histoire de son assassinat et ceci était un meurtre sans combat d’une armée, ni bataille... (Rapporté par Boukhari et Mouslim)

     

    Ce juif était sous contrat, donc protégé dans sa personne et ses biens. Et malgré cela, lorsqu’il a  insulté le Prophète, son pacte qui spécifiait sa sécurité et son immunité s’est rompu et il a était tué. Et ce récit a été utilisé par l’Imam Shafi‘i pour dire que le dhimmi qui insulte le Prophète peut être tué et que son alliance de protection de sécurité est rompue.

     

    Le dhimmi est le mécréant qui paye le tribut (Jizyah) à l’état islamique, qui se soumet à ses lois, qui respecte la religion des musulmans et ne prône pas son  shirk ou son kufr entre eux… Il mérite donc plus d’être tuer que celui qui n’a même pas de pacte ni le statut de dhimmi et qui insulte Allah ou Son Prophète ou la religion des musulmans.

    Et il en va de même pour celui qui est à l’origine musulman s’il insulte, car si le mécréant sous contrat, juif ou chrétien ou autre, est exécuté s’il insulte notre religion ou Prophète alors qu’il ne croit pas en notre Prophète ou notre religion, plutôt il croit en leur fausseté et ne les suit pas, alors celui qui se réclame de l’islam et qui sait que l’islam est la vérité et qui témoigne qu’Allah est son Seigneur et Patron et que Muhammad est le Messager d’Allah puis qui insulte Allah ou sa religion de vérité ou son Prophète, l’élu Muhammad est pire que celui-ci.

     

     

    Cinquième preuve:

     

    Ce qui a été rapporté par al Sha'bi d’après ‘Ali à propos d’une juive qui a injurié le Prophète et qui était insolente à son égard, alors un homme l’a étranglé jusqu’à ce qu’elle meurt et le Prophète a laissé faire et n’a pas réclamé le prix du sang (Rapporté par Abou Daoud et d’autres).

     

    Shaykh al Islam a dit: « Ce hadith est bon et al Sha‘bi a vue ‘Ali et l’a rapporté de lui. Et même s’il y avait un intermédiaire, al Sha‘bi est considéré par les savants comme quelqu’un de véridique dans ses rapports et ils ne lui connaissent de moursal (hadith remontant au Prophète) sans qu’il ne soit authentique. Et il est parmi les plus savantes personnes dans les récits provenant de ‘Ali et parmi ses plus grands compagnons. Et ce hadith est renforcé par le récit d’Ibn al ‘Abbas ». (fin de citation)

     

    Et il (Ibn Taymiya) dit: « Ce hadith est une indication sur la permission de tuer une femme  qui injurie le Prophète et une preuve sur le fait de tuer le dhimmi et de tuer le musulman ou la musulmane, s’il insulte. De plus, cette femme était dépositaire d’une trêve puisque lorsque le Prophète a dirigé Médine et qu’il a appelé l’ensemble des juifs et ceux qui y résidaient, ils ont  cosigné inconditionnellement et il n’a pas appliqué sur eux la jiziyah ». (fin de citation)

     

    Et il est connu que la femme mécréante est, chez les musulmans, protégée du fait d’être tuée, de par  son statut de femme et ce même si elle n’est pas dhimmi ou sous contrat parce que le Prophète a  interdit le meurtre de femmes durant la bataille, du moins de celles qui ne sont pas des guerrières combattantes. On apprend ainsi que celle qui insulte Allah ou Sa religion ou Son Prophète ou  qui les injuries ont le statut de la combattante qui fait la guerre à la religion d’Allah. Et cela est également une preuve pour la seconde question, concernant la permissivité de tuer celui qui insulte Allah ou Sa religion ou Son Messager pour un musulman isolé.

    Si le dirigeant manque à appliquer sur la population islamique le jugement révélé par Le Tout Miséricordieux ou que le gouvernement est aux mains des têtes de la mécréance, parmi ceux qui ne se soucient pas du jugement d’Allah ou offensent le Tout Miséricordieux… et bien on a dans ce hadith l’exemple d’un homme qui a tué cette femme de lui même, sans revenir (demander l’autorisation) au Prophète. Lorsque le Prophète a entendu parlé de l’affaire, il ne lui a pas reproché le meurtre de cette femme et n’a pas ordonné de verser le prix du sang. Il n’a pas dit non plus que ceci était réservé au dirigeant et de son ressort, et il ne l’a pas considéré comme un mounkar, ni n’a réprimandé celui qui l’a fait, plutôt il a approuvé et a laissé verser son sang...

     

    Et le Shaykh al Islam a justifié cela en disant: « Et ceci, car il est obligatoire de le tuer dans le sens où il complote contre la religion et la perverti, et ce n’est donc pas comparable au fait de tuer à cause du péché d’adultère ou autre » (voir résumé de al sar al masloul pg 61)

     

    Il y a donc en cela une différence entre l’application des peines légales des désobéissants pour le reste des péchés et entre la peine légale de celui qui lance des propos injurieux au Seigneur des mondes ou Sa religion ou sur le Prophète de tous les musulmans. Donc pour le fait de tuer celui qui insulte Allah, s’il s’agit d’une peine parmi les peines légales, elle est comparable au fait de tuer un combattant qui fait la guerre aux musulmans. Or, celui qu’il est nécessaire de tuer, "il est permit à tout le monde de le tuer" (règle de jurisprudence énoncée par Ibn Taymiya pg 268).

     

    Le Shaykh al Islam a dit dans le même sujet: « Et il y a beaucoup [de choses dites] sur le fait de tuer l’insulteur sans l’accord préalable de l’Imam, et ceci est [en règle général] un droit réservé à l’Imam (le dirigeant), cependant l’Imam doit gracier celui qui a appliqué une sentence obligatoire sans son consentement préalable » (fin de citation).

     

    Ceci est un droit réservé lorsqu’il y a présence de l’Imam appliquant sur la population islamique le jugement par la shari‘a du Tout Miséricordieux. Par contre s’il n’y a pas de tel Imam et que le gouverneur fait partie des têtes de la mécréance qui poussent les gens à adorer sa propre législation de mécréance, alors il n’y a pas dans cela une violation du droit d’un musulman, mais il y a plutôt une violation "du droit" du Taghout mécréant. Et ceci est une application pratique du désaveu de leur personne ainsi que du  reniement de leurs lois forgées. Que soit donc facilité cela et bénit soit celui qui viole "ce droit" (du taghout).

     

     

    Conséquence :

     

    Comme le sang du critiqueur de la religion d’Allah ou de l’insulteur d’Allah ou du Prophète est permis, sa sentence est celle relatif au sang de celui qui combat les musulmans, qu’il soit homme ou femme, et peu importe que fût sa religion et sa doctrine. De la même manière, pour la sentence relative à son argent, il appartient à celui qui le tue parmi les musulmans.

     

    Le Prophète, dans un hadith que rapporte Boukhari dans son sahih, a dit: « Celui qui tue un  combattant obtient sa dépouille ».

    Les mots "celui qui tue un combattant" signifient : parmi les  mécréants combattant, et le mot "dépouille" signifie: tout ce qui se trouve avec le mécréant lorsqu’il l’a tué comme monture, habit, chamelle de bonne race, arme ou argent.

     

    Le prophète n’a pas voulu dire: « Ceci est restreint au situation de combat dans la bataille » parce que le  texte est général, donc ceci est permis qu’il l’ait tué durant la bataille ou qu’il l’ait tué après l’avoir  ligoté ou par ruse. L’exemple est à prendre dans le sens général du texte et il ne convient pas de le  restreindre à la cause. Ibn Hazm a répondu à cela dans son mahala et a ôté les doutes de  celui qui a embelli la modification de cette généralité (cf mahala 7/336 question 955).

     

    Al Boukhari, dans son Sahih, rapporte un hadith de Salama Ibnul Aqwa’ qui confirme cela : « Arriva auprès du Prophète un oeil parmi les mushrikin (càd un espion ou agent travaillant à la solde des koufar combattant la religion d’Allah et des musulmans). Il s’assit auprès de ses compagnons qui discutaient puis changea de place. Le prophète dit alors: « sollicitez le et tuez le ! ». Salama dit: « alors je l’ai tué ». Le Prophète distribua ensuite ses dépouilles » (voir Fath al Majid 6/168).

     

    Ceci pour montrer qu’un compagnon a tué quelqu’un et a pris ses dépouilles après l’avoir suivi jusqu'à ce qu’il fasse baraquer sa chamelle, sans que ce soit dans un contexte de bataille ni une guerre, comme cela est affirmé chez d’autres rapporteurs qu’al Boukhari.

     

    Apprenez donc que ceci est parmi les meilleurs gains car c’est le butin qu’Allah a rendu licite pour cette oummah contrairement aux restes des communautés et notre Prophète n’était ni forgeron ni menuisier mais il était un combattant et son salaire et son gagne-pain provenaient de là, comme le mentionne le hadith: « Mon rizq (fortune, vivre) a était placé à l’ombre de ma lance » (Rapporté par Ahmed et Ibn Maja).

     

    La généralité du premier récit confirme absolument ce verdict même si le dirigeant musulman est absent... Le prouve également ce que fit Abu Bassir quant il s’infiltra dans la caravane des Qouraïch et leur troupe de voyageurs. En effet, Abu Bassir n’était pas entré avec le consentement officiel de l’Etat Islamique et ne pouvait même pas faire cela en vertu des clauses  présentes dans le pacte qui a été conclu entre le Prophète et les mécréants de Qouraïch. Pour  preuve, les Qouraïch ne demandèrent pas au Prophète de verser le prix du sang de l’ouvrier qu’a  tué Abou Bassir ni ne l’ont responsabilisé de ce qu’il a pillé de leur caravane et troupe de voyageurs.

    En fait, leur relation avec le Prophète était alors celle de mécréants sous contrat. Mais par rapport à Abou Bassir, ils étaient des mécréants combattant car il était toujours pourchassé par eux puisqu’ils ont tenté de le capturer et de le tuer. Et en rapport avec cette histoire, on a dans le sahih d’al Boukhari un résumé  englobant l’histoire du pacte de Houdaybiya. Vous la trouverez dans "Le chapitre des conditions" sous l’intitulé "Conditions du Jihad et des accords avec les ennemis.." (Sahih Boukhari 5/329).

     

    Dans cette histoire ci, il y a un autre intérêt majeur : le fait qu’il y a ici une règle  importante qu’il faut observer dans de telles situations: c’est qu’il ne s’en est pas suivi de préjudice à autre que lui parmi les musulmans. Donc ce qu’a fait Abou Bassir n’a pas été imputé au Prophète et ses compagnons et n’a pas porté préjudice au groupe des musulmans. Pour cela, il  faut analyser la balance des intérêts (mizanu-l-massaleh) et celle des dégâts islamiques (al mafased al-shar‘iyah), voir les choix du moment et les opportunités présentes et s'il faut vraiment avoir recours à un escadron ainsi qu'à la ruse et tout autre moyen légiféré avec les mécréants qui nous combattent. Le Mouwahid à notre époque est une marchandise précieuse et un objet rare. On ne doit pas permettre son effusion de sang en échange du sang d’un seul porc. Il convient donc d’être avare pour ce qui est plus grave et qui est une plus grande exaction chez les ennemis. Dans la biographie de l’élu on voit que sa considération augmentée dans ce genre de question.

    Et celui qui est affaibli dans pareil cas, il ne lui est pas permis de s’asseoir ni de manger ni d’être  souriant en face de l’insulteur. Plutôt il est obligatoire de le désapprouver par la langue s’il ne peut le faire par la main et s’il est affaibli dans sa langue, il doit faire apparaître la colère sur son visage, blêmir (de rage) pour l’affliger et qu’il s’éloigne de son assemblée par peur de devenir comme lui car Allah dit: « Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci: lorsque vous entendez qu’on renie les versets (le Coran) d'Allah et qu'on s'en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu'à ce qu' ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. Allah rassemblera, certes, les hypocrites et les mécréants, tous, dans l'Enfer » [Sourate An-Nisa’ 4:140]

     






    Que signifie le Hadîth : "Ce Coran a été descendu avec 7 harf" ? - Les variantes de récitations dans le texte coranique

    26/12/2013 19:37



    La récitation du Coran peut être faite selon de légères variantes (al-qirâ'ât ou al-ahruf), liées à la lexicologie, à la morphologie, à la syntaxe, etc., qui n'influent en rien sur le sens global du texte.

     

    Pour un certain nombre d'orientalistes, l'existence de ces variantes dans la récitation du Coran sont la preuve de l'imprécision des copies diffusées par le calife Uthmân (644-656). "C'est bien, disent-ils, parce que le texte arabe de ces copies ne contenait pas de signes diacritiques (points qui différencient entre elles certaines lettres possédant la même forme) ni de voyelles courtes que ces variantes de lecture sont apparues."

    Le problème c'est que si le constat de l'existence de variantes de récitation est vrai, l'explication qui en est avancée par ces orientalistes est erronée. En effet, si c'était le simple fait de pouvoir "deviner" le mot qu'on voulait à partir des copies coraniques qui était à l'origine des variantes de récitation, comment expliquer que d'innombrables fois, un mot écrit avec la même graphie ne connaisse pas les mêmes variantes ? Ainsi, le mot écrit "mlk" figure dans la sourate al-Fâtiha et aussi dans la sourate an-Nâs : pourtant, les variantes "mâlik" et aussi "malik" existent à propos de la sourate al-Fâtiha (première sourate dans l'ordre des copies coraniques), alors qu'en ce qui concerne la sourate an-Nâs (dernière sourate dans l'ordre des copies coraniques), la seule récitation possible est "malik". Si c'était l'imprécision des copies qui est à l'origine des variantes de récitation, pourquoi, pour un mot écrit exactement de la même manière ("mlk"), lit-on "malik" et mâlik" dans la sourate al-Fâtiha, mais seulement "malik" et pas "mâlik" dans la sourate an-Nâs ? Très nombreux sont les exemples de ce genre.

    En fait c'est le Prophète lui-même qui avait, de son vivant, enseigné à différents Compagnons différentes variantes de récitation du Coran.

    Omar ibn ul-Khattâb raconte ainsi : "Un jour, lors du vivant du Prophète, j'entendis Hishâm ibn Hakîm réciter la sourate al-Furqân. Alors que j'écoutais attentivement sa récitation, je m'aperçus qu'il la faisait avec certaines lettres autres que celles que le Prophète m'avait enseignées. J'étais sur le point de l'interpeller pendant sa prière même, mais je me retins et attendis qu'il la termine. Je le pris alors par son vêtement et lui dis : "Qui donc t'a enseigné ainsi la sourate que je t'ai entendu réciter ? - C'est le Prophète, me répondit-il. - Tu mens, lui répliquai-je, car il me l'a enseignée avec des lettres différentes que certaines de celles dont que tu viens de réciter." Je l'emmenai alors auprès du Prophète et exposai à celui-ci le problème : "J'ai entendu cet homme réciter la sourate al-Furqân et y réciter certaines lettres autres que celles que tu m'as enseignées. - Lâche-le" me dit le Prophète. Puis, se tournant vers Hishâm, il lui dit : "Récite, Hishâm." Hishâm récita alors la sourate de la même manière qu'il l'avait fait auparavant. Le Prophète dit alors : "Ainsi cette sourate est elle descendue." Puis il me dit : "Récite, toi, Umar." Je le fis alors selon la façon que lui-même m'avait enseignée. Il dit également : "Ainsi cette sourate est elle descendue." Puis il dit : "Ce Coran a été descendu avec sept harf. Récitez donc celle qui est facile pour vous" (Rapporté par al-Bukhârî, n° 4706).

    Ubayy ibn Ka'b et Abdullâb ibn Mas'ûd racontent, chacun de leur côté, deux autres expériences similaires : chacun a été surpris d'entendre une tierce personne faire la récitation du Coran avec certaines lettres différentes de celles qu'ils avaient apprises du Prophète. Chacun s'est rendu auprès du Prophète qui a donné à chaque fois la même explication : le Coran peut être récité avec des variantes minimes. (Récits rapportés respectivement par Muslim, n° 820, et par al-Bukhârî, n° 3289, n° 4775.)

    Ces expériences vécues par trois Compagnons du Prophète du vivant même de ce dernier suffisent à battre en brèche l'hypothèse des orientalistes citée plus haut : les variantes de récitation du texte coranique ne sont pas dues à des imprécisions dans les copies coraniques mais ont été enseignées par le Prophète en personne à ses Compagnons.

    -
    Pourquoi le Prophète a-t-il enseigné ces variantes de récitation ?

    Le texte coranique, au début de sa révélation, était enseigné par le Prophète et récité sans variantes (rapporté al-Bukharî, n° 4705, n° 819).

    Mais quand des personnes de diverses régions commencèrent à se convertir à l'islam (Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 36), le Prophète lui-même demanda à l'ange Gabriel de transmettre à Dieu sa requête : que soient rendues possibles des variantes de récitation du texte coranique ; après une première réponse favorable, il y eut une autre demande, puis une autre réponse favorable, puis une nouvelle demande ; au bout d'un certain nombre de fois, la possibilité de 7 "harf" fut accordée (rapporté par Muslim, n° 820). Cela se passa durant la période médinoise de la vie du Prophète, comme le montre la relation qui précise que le Prophète se trouvait alors auprès de "adhâti Banî Ghifâr" (rapporté par Muslim, n° 821) (Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 36).

    Par ces demandes, le Prophète voulait que tous les Arabes puissent réciter facilement le Coran. Car il faut savoir qu'à l'époque du Prophète, différents dialectes de la langue arabe existaient en Arabie. Alors que les Arabes du Hedjaz avaient recours à l'élision de la lettre hamza, ceux d'Arabie orientale la prononçaient fortement ; "sal", disaient les premiers, "is'al", les seconds. Des différences de prononciations existaient entre différentes régions : ici "kuffèr", là "kuffâr" ; ici "hudè", là "hudâ" ; ici "SirâT", là "zirâT" ; ici "Salât", là "SaLât" (avec le lâm emphatique). Des mots comme "tarîq" et "sûq" étaient féminins dans le Hedjaz, masculins en Arabie orientale.

    Or le Prophète pensait surtout à ceux qui étaient illettrés, très vieux ou très jeunes (ce sont les personnes qu'il a mentionnées dans le hadîth qu'a rapporté at-Tirmidhî, n° 2944) ; pour ces catégories de personnes, il est effectivement très difficile de se défaire d'une habitude de prononciation ou d'un accent particulier, et de prononcer certains termes (sur le plan morphologique, ou bien sur le plan de l'accent) selon les particularités de dialectes autres que le leur. C'est pourquoi il est rapporté que, adressant l'une de ses requêtes à Dieu (par l'intermédiaire de l'ange Gabriel), le Prophète prononça ces mots : "Facilite (les choses) pour ma Umma" ("Hawwin 'alâ ummatî") (Muslim, n° 820) ; "Je demande à Dieu Son Pardon, ma Umma n'a pas la capacité de cela [= de pouvoir se contenter d'une, de deux ou de trois harf]" ("Inna ummatî lâ tutîqu dhâlik") (Muslim, n° 821).

    -
    Que désignent les termes "sept harf" dans le Hadîth "Ce Coran a été descendu avec sept harf" ?

    Les variantes de récitation portent le nom de "qirâ'ât" (comme les a nommée Ubayy devant le Prophète : Muslim, n° 820). Et cette multiplicité des récitations est due à la permission des sept "harf" (pluriel : ahruf) (comme les a nommées le Prophète dans les hadîths, notamment celui-là même qu'a rapporté Muslim, n° 820, où il a justifié devant Ubayy l'existence de ces variantes de récitation par le fait que le Coran peut être récité selon sept harf). C'est donc le fait que le Coran a été révélé selon sept "harf" qui entraîne qu'il y existe des variantes de récitation ("qirâ'ât"). Les harf sont donc les catégories auxquelles différentes qirâ'ât peuvent être reliées.

    Quand le Prophète a dit : "Ce Coran a été descendu avec sept harf. Récitez donc celle qui est facile pour vous", il ne voulait nullement dire que chaque mot ou chaque phrase du Coran pourrait être récitée selon sept variantes différentes (Fath ul-bârî, tome 9 p. 36). Ce que le Prophète a voulu dire, c'est que le total des catégories des variantes existant dans la totalité du texte coranique s'élève à sept.

    -
    Et quelles sont ces 7 catégories de variantes ?

    Il y a de nombreux avis sur le sujet. Nous nous contenterons d'en citer ici deux...

    Un premier avis :

    D'après Ibn Jarîr at-Tabarî, il s'agit de sept dialectes arabes de l'époque.

    A cet avis on objecte de façon pertinente que Omar ibn ul-Khattâb et Hishâm ibn Hakîm étaient tous deux qurayshites, et pourtant le récit (cité plus haut) montre que le Prophète leur avait enseigné la sourate al-Furqân avec des variantes.

    Un second avis :

    D'après Ibn Qutayba et Abu-l-Fadhl ar-Râzî, il s'agit de sept catégories de variantes de récitation (cf. Al-Itqân, p. 147, Fath ul-bârî, tome 9 p. 37). Quel est le détail de ces sept catégories, il y a ensuite divergence entre ces ulémas...

    D'après Abu-l-Fadhl ar-Râzî, il s'agit des catégories suivantes :
    1) variantes d'accents (ikhtilâf ul-lahajât) : par exemple "nâs" / "nès" ; "yûmin" / "yu'min""salaka-kum" / "salak'kum" ;
    2) variantes dans le genre d'un nom (ikhtilâf ul-asmâ') : c'est-à-dire féminin / masculin ;
    3) variantes de termes (al-ibdâl) : comme "al-'ihn" / "as-Sûf" (la seconde variante étant rapportée de Ibn Mas'ûd) ; ou comme "wa tal'hin" / "wa tal'in" (la seconde variante étant relatée par Alî : Fat'h ul-bârî tome 9 p. 37).
    Ces 3 catégories des variantes sont liées aux différences dialectales existant alors entre différentes régions d'Arabie...

    Les 4 catégories qui vont suivre sont quant à elles dues non plus aux seules différences dialectales mais à une multiplicité – due à la souplesse de la révélation coranique – de récitations, révélées ainsi au Prophète et transmise par ce dernier à ses Compagnons :
    4) variantes liées aux cas syntaxiques (ikhtilâfu wujûh il-a'râb) : comme "al-'ayna" / "al-'aynu" ;
    5) variantes de temps de conjugaison des verbes (ikhtilâfu tas'rîf il-af'âl) : "bâ'id" / "ba'ada" ;
    6) variantes liées à une inversion de mots (ikhtilâf ut-taqdîm wa-t-ta'khîr) : comme "wa jâ'at sak'rat ul-mawti bi-l-haqqi" / "wa jâ'at sak'rat ul-haqqi bi-l-mawti", cette seconde variante étant celle relatée par Abû Bakr (Fath ul-bârî, tome 9 p. 37) ;
    7) variantes liées à la majoration ou à la diminution d'un ou deux mots (ikhtilâf un-naqs wa-z-ziyâda) : comme "wa mâ khalaqa-dh-dhakara wa-l-unthâ" / "wa-dh-dhakari wa-l-unthâ" (la seconde variante étant rapportée du Prophète par Abu-d-Dardâ' ; Ibn Mas'ûd aussi récitait de la sorte).

    -
    Si on retient cette interprétation des "7 harf", elle implique que, dans le premier temps, il n'y avait aucune harf à propos de la partie du texte coranique déjà révélée, puisque aucune variante n'y était possible.

    C'est ce que, plus tard, Omar puis Uthmân exprimeront par cette phrase : "Le Coran a été descendu selon le dialecte ("lughat") des Quraysh" : ils voudront dire : "A l'origine, le Coran n'était récité que selon la prononciation qurayshite, car il n'y avait même pas la possibilité des variantes dues aux accents dialectaux"...  Et c'est pourquoi Omar comme 'Uthmân préféreront, pour les Qurashites, qu'ils récitent selon le dialecte des Quraysh. C'est ainsi que se comprend l'explication de as-Samarqandî à propos des cas où il existe deux qirâ'ât, deux variantes ; as-Suyûtî écrit :
    "حكى أبو الليث السمرقندي في كتاب البستان قولين: أحدهما أن الله قال بهما جميعا؛ والثاني أن الله قال بقراءة واحدة، إلا أنه أذن أن نقرأ بقراءتين.
    ثم اختار توسطا وهو أنه إن كان لكل قراءة تفسير يغاير الآخر فقد قال بهما جميعا وتصير القراءتان بمنزلة آيتين، مثل: "حتى يطهرن". وإن كان تفسيرهما واحدا كـ"البيوت" و "البيوت" فإنما قال بإحداهما، وأجاز القراءة بهما لكل قبيلة على ما تعود لسانهم. قال: فإن قيل: إذا قلتم إنه قال بإحداهما فأي القراءتين هي؟ قلنا: التي بلغة قريش انتهى"
    (Al-Itqân, p. 254).

    En tous cas, le terme "harf" désignant une "catégorie de variante de récitation", lorsque l'ange Gabriel dit au Prophète : "Dieu t'ordonne que ta Umma récite le Coran selon une harf / Récite-le selon une harf" (""Innallâha ya'muruka an taqra'a ummatuka-l-qur'âna 'alâ harf" / "Iqra'hu 'alâ harf"), cela se passa après la première demande que le Prophète adressa à Dieu à ce sujet, et l'Ange apportait alors la première réponse de Dieu : une catégorie de variantes était accordée. Puis, suite à la 2nde demande du Prophète disant "Je demande à Dieu Son Pardon, ma Umma n'a pas la capacité de cela", 2 harf furent accordées. Ensuite, suite à la 3ème demande, 3 harf le furent. Enfin, suite à la 4ème demande et par le biais d'une 4ème réponse, il y eut 7 harf (car c'est bien à la 4ème réponse que 7 harf furent accordés : Shar'h Muslim 6/102, Fat'h ul-bârî 9/32)...

    Etaye cela ce que an-Nassâ'ï a rapporté et où on lit que quand l'ange Gabriel dit au Prophète : "Récite le Coran selon une harf" ("Iqra' il-qur'âna 'alâ harf"), l'ange Michel dit alors : "Demande-lui davantage" ("Istazid'hu") (Sunan un-Nassâ'ï, Fat'h ul-bârî 9/31) (d'après le commentaire de as-Sindî, c'est au Prophète que l'ange Michel dit cela : Michel voulait lui dire : "Demande à Gabriel de demander davantage à Dieu") ; quand Gabriel lui dit de réciter selon une harf, le Prophète avait donc déjà fait la première demande, et il s'agissait donc de la première réponse de Dieu...

    Au début, il n'y avait donc aucune harf, donc aucune variante de récitation possible dans le texte coranique jusqu'alors révélé. Puis, suite à la demande du Prophète, Dieu accorda l'autorisation d'une harf, c'est-à-dire d'une catégorie de variantes. Suite à l'insistance du Prophète, 2 harf furent accordées, puis 3, enfin 7 harf furent accordées.

    -
    En tous cas, chaque fois qu'un Compagnon lui faisait part de son étonnement devant le fait qu'il avait entendu un autre réciter la même sourate que lui avec les mêmes phrases mais avec de légères variantes quant à certaines lettres, le Prophète lui expliquait que le texte coranique a été révélé avec cette souplesse de récitation : "Cette sourate a été révélée ainsi et ainsi", disait-il, ou bien : "Tous les deux vous avez fait une récitation correcte" (voir les Hadîths cités dans Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 34).

    Cependant, il était systématiquement nécessaire que ce soit le Prophète lui-même qui ait enseigné ces variantes. (Peut-être que pour certaines catégorie de variantes infimes, telles que les différentes prononciations liées aux différences d'accents régionaux, et chose semblable, la permission générale suscitée "Récitez celle qui est facile par vous" était suffisante, et donc que toutes les variantes relatées à ce sujet n'ont pas été enseignées par lui de façon détaillée. Peut-être encore que, pour les variantes n'engageant pas la forme même du terme, il suffit qu'elles aient été récitées ainsi par un Compagnon ou un de ses illustres élèves. Nous avons exposé ces deux possibilités dans un autre article.)

    Enfin, il convient de souligner, comme vous l'avez remarqué, que ces variantes de récitation sont mineures et n'affectent en rien le propos du texte.

    -
    Conclusion :

    Les orientalistes considèrent que c'est l'absence de signes diacritiques dans les premières copies du Coran qui est à l'origine d'une imprécision du texte, d'où l'existence de variantes dans sa récitation.

    Mais ce n'est là que théorie et non conclusion prouvée.

    Et les faits consistent en une inversion totale de la perspective : c'est en réalité le Prophète lui-même qui a enseigné des variantes de récitation.

    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

    copié de la maison de l'islam






    Sheikh Abdourahman Ibn Nassir Al Barrak C'est lors des événements que sont dévoilés les hypocrites !

    26/12/2013 11:33



    Sheikh Abdourahman Ibn Nassir Al Barrak



    C'est lors des événements que sont dévoilés les hypocrites !



    Toutes les louanges appartiennent à Allah et que la bénédiction d'Allah et la paix soient sur le Messager d'Allah,

    Ceci dit :



    Parmi l'ignorance qui dévoile, parmi même ce qui engendre la corruption et entraîne une faiblesse dans la religion ce qu'ont accompli les écrivains, les éditorialistes et les journalistes en exagérant dans les éloges et en pleurant la mort du mécréant qui a causé sa propre perte le nommé Nelson Mandela alors qu'au même moment a été tué injustement le savant musulman Abdoul Qadir Mola au Bangladesh et ils n'ont même pas bougé d'un poil, ni prononcer ou écrit ne serait-ce qu'une parole, n'y a t-il pas plus sot comme agissement ?!



    Parmi les sagesses d'Allah est qu'il dévoile les hypocrites lors de certains événements {Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux; [Ainsi] Allah connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent.} et Allah le Très-Haut a dit :

    { Allah n’est point tel qu’Il laisse les croyants dans l’état où vous êtes jusqu’à ce qu’Il distingue le mauvais du bon.}

    Et il y a une sagesse dans ces vers de poème :

    Allah rétribue les événements de tous les biens

    De manière à ce que je reconnaisse mon ennemi de mon ami !



    Dicté par

    Sheikh Abdourahman Ibn Nassir Al Barrak

    Mardi 13 de Safar 1435






    Début | Page précédente | 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact sunnia ]

    © VIP Blog - Signaler un abus