Sheikh Abdoul Azziz Ar-Rajihi

Quel est le statut de celui qui chante le Coran ? Est-il considéré comme un apostat ? Quel est le châtiment qu'il faut lui appliquer ?

Question : Quel est le statut de celui qui chante le Coran ? Est-il considéré comme un apostat ? Quel est le châtiment qu'il faut lui appliquer ?

Réponse : S'il se met à chanter le Coran de la façon des chanteurs, il devient apostât sortant de l'Islam, qu'Allah nous préserve !
Ce qui est authentique parmi les paroles des savants est qu'il ne doit pas lui être demandé de se repentir. Il est obligatoire au gouverneur musulman de le tuer même s'il annonce son repentir, en effet il n'est pas accepté Ici-bas, son repentir le concerne il est entre lui et Allah le Très-Haut. S'il était véridique dans son repentir Allah acceptera son repentir mais toutefois il est obligatoire de le tuer c'est le jugement Ici-bas afin que la mécréance ne devienne pas courante chez les gens.
Quant à l'Au-delà son cas appartient à Allah, s'Il veut Il le châtie ou s'Il veut Il lui pardonne !



Source : http://shrajhi.com/Fatawa/ID/977

 

Question : Quel est la définition de l'individu présent lorsqu'il est dit : il est autorisé la demande de secours à un individu vivant et présent ?

Réponse : L'individu présent est celui qui est avec toi et qui a la capacité de t'aider comme quelqu'un qui se trouve devant toi : tu lui dis "aide moi" ou comme la demande de secours de celui qui est entrain de se noyer et qui appel à l'aide lorsqu'il voit un nageur expérimenté, il n'y aucun problème dans cela !
Ou celui qui demande de l'aide à un être humain vivant présent (qui a la capacité) par contre demander de l'aider à un djinn ou à un individu absent ou à un mort ceci est du polythéisme car ils n'ont aucune capacité par conséquent ceci est de l'apostasie !

Source : http://shrajhi.com/Fatawa/ID/996

ما هو تعريف الحاضر في قول: يجوز الاستعانة بحي حاضر؟


الحاضر هو الحي الذي أمامك معه أسباب تستعين به مثل شخص أمامك تقول: أَعِنِّي وكذلك الاستغاثة الغريق إذا استغاث بسباح يجيد السباحة معه أسباب فهذا لا بأس وكذلك الاستعانة يستعين بحي حاضر من الأنس أما إذا استعان بالجن أو بغائب أو بميت هذا ما معه أسباب هذا شرك ورده عن الأسلام.

( Tu ne trouveras pas un peuple qui croit en Allah et au Jour dernier, prendre pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L'agréent. Ceux-là sont le parti d'Allah. Le parti d'Allah est celui de ceux qui réussissent. s58 v22


Et Ibnu-l-Qayyim a dit : « Quand Allah a interdit au début de la sourate (celle qui précède) aux musulmans de prendre les mécréants comme alliés et a coupé al-mawadda (l’amour, l’amitié) avec eux, certains se sont imaginés que leur bonté et leur bienfaisance envers eux faisaient partie de l’amour et l’amitié. Allah a donc éclairci que cela n’était pas de l’amitié, qui est interdite. Et Il n’a pas interdit la bonté et la bienfaisance. Cela est de la bienfaisance qu’Allah aime et agrée et qu’Il prescrit dans toutes choses. Ce qui est interdit est uniquement d’aimer les mécréants et de leur témoigner de la sympathie. - Fin - » (Ahkâm Ahl Al dhiya vol.1 p301).

Al-Hafidh Ibn Hajar a dit : « La bonté et les liens et la bienfaisance n’entraînent pas l’amour et l’amitié qui sont interdits dans la parole d’Allah :
 

( Tu ne trouveras pas un peuple qui croit en Allah et au Jour dernier, prendre pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L'agréent. Ceux-là sont le parti d'Allah. Le parti d'Allah est celui de ceux qui réussissent. ) s58 v22

Cheikh Ibn Baz, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit dans son livre Al Qawmiya après avoir cité le hadith dans lequel le prophète recommande à Asma-bint-abi-Bakr la bonté et la bienfaisance envers sa mère : « Donc ceci, et ce qui y ressemble, est de la bienfaisance qui peut être une cause de l’entrée dans l’Islam, qu’on le désire et le préfère aux autres religions. Fait partie de cela : les liens de parentés, la générosité envers les nécessiteux. Ceci profite aux musulmans et ne leur nuit pas, et il n’y a aucune sorte d’amitié pour les mécréants comme cela n’échappe à personne parmi les gens doués d’intelligence et de clairvoyance ». (Cité en note dans Al-i’lâm binaqdi kitab al halal wal harâm : l’annonce de la critique du livre le licite et l’illicite de shaikh Salih Al-Fawzan, p15).

Cheikh Fawzan dit dans son livre : Al i’lâm bi naqdi kitab al halal wal harâm, p12 : « Ici il y a une différence claire entre la bienfaisance dans les rapports et l’amour des cœurs, et Allah dit :

( …d'être bienfaisants et équitables envers eux… ) s60 v8

et Il n’a pas dit : ‘de les aimer’ ( أن توادوهمan-tawâduhum) - Fin - ».