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islam selon Mohamed saaws
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islam selon Mohamed saaws

VIP-Blog de sunnia
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  • Créé le : 29/05/2013 12:08
    Modifié : 21/09/2016 19:04

    Fille (55 ans)
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    biographie de sheikh al-albani rahimahou Allah

    25/08/2013 19:52



     

    382371s3spfieksySon enfance...

    Il est né en 1914 dans la ville de Ouchqou Dara qui était à l'époque la capitale d'Albanie, dans une famille pauvre mais pratiquante et connue pour les connaissances religieuses. Son père al Haj Nouh fut diplômé des instituts religieux de la capitale Othomane " Istanbul ", puis il est revenu chez lui pour enseigner et éduquer les gens. 
    Lorsque le roi "Ahmed Zogho " prit le pouvoir en Albanie, et décida de rendre le pays laïque imitant l'occident dans tous les domaines de la vie, le père prit peur et pressentit que le mal s'accroîtra. Alors il prit la décision d'émigrer en Syrie (Cham) pour sauvegarder sa religion et par crainte pour ses enfants des troubles. Son choix fut la ville de Damas dont il avait auparavant prit connaissance lors de son voyage pour le pèlerinage et ce qui le poussa à choisir cette ville ce sont les Hadiths rapportés sur les mérites de cette région et les invocations faites par le Messager -prières et bénédiction d'Allah sur lui- pour elle. 

    Le grand savant al Albany a terminé ses études primaires dans l'école de " Jam'yat al Is'af al Kheiry " à Damas avec un niveau élevé. Du fait de la mauvaise idée que se faisait son père sur les écoles publiques du point de vue religieux, il décida de ne plus le laisser aller à l'école, et lui prépara un programme structuré. De ce programme, il apprit le Coran avec le Tajwid, la grammaire et le Fiqh d'après le Madh-hab Hanafi. De même que des amis à son père ont participé à son enseignement des sciences religieuses et arabes comme on verra plus loin. 

    Il apprit de son père la réparation des montres jusqu'à devenir un des meilleurs réparateurs de la ville, et il commença à gagner sa vie de ce métier. Son apprentissage de ce métier et son émigration vers la Syrie (Cham) furent deux grands bienfaits d'Allah pour lui, et pour cela son père a un grand mérite car le métier de réparateur de montres lui permit d'avoir un grand temps libre pour pouvoir lire et étudier les livres, et l'émigration vers Damas lui permit de connaître la langue arabe et les sciences religieuses depuis leurs sources. 

    Vers la science du Hadith et l'importance qu'il lui donna... 

    Le cheikh al Albany se dirigea vers la science du Hadith alors qu'il n'avait que 20 ans à peu près, attiré par les articles qui paraissaient dans la revue "al Manar" publiée par le cheikh Mouhammad Rachid Rida -qu'Allah lui fasse miséricorde-.

    Le premier travail qu'il entreprit dans le Hadith fut de recopier le livre : Al Moughni 'an haml al asfar fil asfar fi takhrij ma fil ihya minal akhbar du Hafidh al 'Iraquy -qu'Allah lui fasse miséricorde- avec des annotations.
    Celui qui regarde l'effort du cheikh dans ce travail est étonné par son intelligence, par ses bonnes connaissances à ce jeune âge, et l'étonnement augmente pour son assiduité pour le rangement du livre, et pour sa bonne écriture. 
    Ceci fut pour lui le début d'un grand bien car il avait de plus en plus d'envie pour la science du Hadith jusqu'à que son père désapprouva sa préoccupation pour cette science et lui disait :

    La science du Hadith est réservée à ceux qui font faillite ! ". 

    Malgré tout cela, l'amour du cheikh pour le Hadith du Messager d'Allah -prières et bénédiction d'Allah sur lui-, et la distinction de l'authentique et du faible ne faisaient qu'augmenter. Et puisqu'il vivait sous la charge de son père qui avait à sa charge une grande famille, il n'avait pas les moyens d'acheter ce qu'il lui fallait comme livres qu'il ne trouvait pas dans la bibliothèque de son père qui était pleine de livres suivant le rite Hanafite. 

    C'est pour cela qu'il se dirigea vers la grande bibliothèque Adhahirya. Ceci fut un grand bienfait d'Allah sur lui car il y trouvait tout livre qu'il ne pouvait acheter, de même certaines librairies commerciales lui prêtaient des livres comme la librairie de Salim al Qouçaibany -qu'Allah lui fasse miséricorde- et la librairie arabe Hachémite (al Maktaba al 'arabya al hachimya) de 'Oubeid Ikhwane. 

    Son intérêt pour le Hadith et ses sciences est devenu sa grande préoccupation, jusqu'à ce qu'il lui arrivait de fermer sa boutique pour aller à la librairie Adhahirya et il y restait douze heuressans se lasser de la lecture, des annotations et de la vérification sauf pour les Salâts pour lesquelles il s'arrêtait. Et souvent il mangeait simplement dans la bibliothèque. Puis la direction de la bibliothèque décida de lui réserver une pièce pour lui seul, pour qu'il puisse faire ses recherches utiles dans la science, et aussi de lui donner la clé de la bibliothèque. Et là, pendant des années, le cheikh venait tôt le matin avant les employés qui eux retournaient chez eux à l'heure du Dhohr sans revenir, alors que lui, y restait ce qu'Allah veuille qu'il reste, et il lui arrivait de ne repartir qu'après avoir prié la Salât du 'Icha. 

    Tous ceux qui le voyaient à l'époque dans la bibliothèque, savaient le degré de ses efforts et sa volonté de ne pas perdre de temps, jusqu'à que certains lui en voulaient car il était trop dans la lecture et l'écriture lorsqu'ils lui rendaient visite à la bibliothèque. Naturellement le cheikh était excusable car il ne voulait pas perdre son temps avec les longues salutations et bienvenues, il répondait aux questions qui lui étaient posées, tout en regardant dans le livre et sans relever son regard vers celui qui pose la question avec le strict minimum de mots suffisants. Parmi les fruits de ce grand effort béni, il y a eu : 
    - Takhrij ahadith al bouyou' fi mawsou'ati al fiqh al islami (Recherche sur ceux qui ont rapporté les Hadiths concernant le commerce dans la jurisprudence islamique), et d'autres ouvrages que l'on verra si Allah le veut. 
    - Celui qui lit l'introduction du cheikh dans Fahras makhtoutat al Hadith fil maktaba adhahirya (L'index des manuscrits du Hadith dans la bibliothèque Adhahirya), lorsqu'il parle sur la difficulté de retrouver une feuille perdue ou mal rangée, reconnaît la longue patience et l'énorme effort qu'il a entrepris pour servir la Sounnah purifiée.

    L'appel à Allah exalté soit-Il... 

    Les Hadiths du Messager d'Allah -prières et bénédiction d'Allah sur lui- ont eu un grand effet sur la voie qu'entreprit le cheikh dans la science comme dans la pratique, et c'est comme ça que le cheikh prit la bonne voie authentique qui est de ne prendre que d'Allah et de Son Messager -prières et bénédiction d'Allah sur lui- seulement en s'aidant de la compréhension des grands Imams parmi les pieux prédécesseurs, sans aucun fanatisme pour l'un d'entre eux, mais plutôt c'est la vérité qu'il recherchait là où elle se trouve. 

    De là, il commença à contredire le Madh-hab Hanafi dans lequel il grandit. Son père -qu'Allah lui fasse miséricorde- s'opposait à lui durement, alors le cheikh lui démontrait qu'il n'était pas permis à un musulman de délaisser la pratique des Hadiths du Messager d'Allah -prières et bénédiction d'Allah sur lui- alors qu'ils sont authentiques et que certains Imams les ont mis en pratique quelque soit celui qui les contredit, tout en lui expliquant aussi que ceci est la voie de l'Imam abou Hanifa ainsi que les autres imams, qu'Allah leur soit clément.

    Et c'est comme ça que les discussions ont commencé entre le cheikh al Albany et les autres savants. Il subit une grande opposition de la part de beaucoup de cheikhs fanatiques à leurs Madh-hab et des cheikhs Soufis et des charlatans innovateurs, et surtout des gens de la même origine que lui (la communauté albanaise de Damas) qui poussaient la masse contre lui en prétendant qu'il était un Wahhabite égaré et ils prévenaient les gens contre lui, alors qu'au même moment des savants connus de Damas étaient d'accord avec lui et l'ont encouragé à continuer dans son prêche. Parmi eux, il y avait le grand savant Bahjat Albaitar, le cheikh 'Abdoul Fattah al Imam, le cheikh Tawfiq al Barzah et bien d'autres, qu'Allah leur soit clément. Le Cheikh al Albany n'en avait que faire des paroles des gens et de leur opposition, mais bien au contraire ceci ne faisait que le pousser à persister sur la vraie voie. Il s'éduquait à avoir la patience et à supporter le mal (qu'on lui faisait) et ceci comme application du commandement de Louqmane à son fils comme Allah nous le cite dans Son Livre 

    Et il est véritablement comme le dit sur lui un de ses élèves : « Il est comme la pluie qui ne regarde pas sur quelle terre elle va tomber ». 

    Le cheikh prit en main l'étendard du Tawhid et de la Sounnah, et visita beaucoup de savants de Damas et il y a eu entre lui et eux beaucoup de discussions sur des questions du Tawhid, l'attachement fanatique au Madh-hab et les innovations, et ceci, en compagnie du cheikh 'Abdoul Fattah al Imam -qu'Allah lui fasse miséricorde- qui était à l'époque le président de l'association des jeunes musulmans. 

    Le cheikh -qu'Allah lui fasse miséricorde- donnait deux cours par semaine auxquels participaient les étudiants en religion et quelques professeurs d'université. Parmi les livres qu'il a enseignés, il y a :
    1- Fath al Majid Charh Kitab at Tawhid (commentaire du livre de l'unicité) de 'Abdour-Rahmane ibn Hassan ibn Mouhammad ibn 'Abdil Wahhab. 
    2- Ar Rawda an Nadya Charh ad Dourar al Bahya. 
    3- Minhaj al Islam fil Houkm (la voie de l'islam dans la façon de gouverner) de Mouhammad Assad. 
    4- Ouçoul al Fiqh (les fondements de la jurisprudence) de 'Abdoul Wahhab Khallaf. 
    5- Mouçtalah at Tarikh (la science de l'histoire) de Assad Roustoum. 
    6- Fiqh as Sounnah (la compréhension de la Sounnah) de Sayid Sabiq 
    7- Al Ba'ith al Hathith Charh Ikhtiçar 'Ouloum al Hadith d'ibn Kathir de Ahmad Chakir. 
    8- At Targhib wa at Tarhib de al Hafidh al Moundhiri. 
    19- Ryad as Salihin (Les jardins des vertueux) de an Nawawy. 
    10- Al Ilmam fa Ahadith al Ahkam d'ibn Daqiq al 'Id. 

    Mais il n'a pas pu terminer ces deux derniers livres à cause de certains cheikhs qui se sont plaints de lui auprès des autorités et il fut emprisonné à peu près six mois. Il avait déjà connu la prison avant cela en 1967 où il y resta un mois. 

    Le cheikh avait des voyages mensuels organisés, au début c'était pour une semaine par mois, puis ce fut trois jours par mois. Le cheikh allait dans les grandes villes comme Halab, Idlab, Alladhiqya, Salmya, Homs, Hama, Arriqah puis des voyages vers la Jordanie avant qu'il ne décide d'y résider dernièrement. Tous ces efforts et ces voyages eurent de très bons fruits, même s'il y avait l'opposition des gens de la passion, cela ne le décourageait pas à continuer. 

    L'enseignement à l'université Islamique de Médine... 

    Avec l'aide d'Allah, élevé soit-Il, puis des efforts continus, de bons ouvrages du cheikh ont vu le jour dans les domaines du Hadith, du Fiqh, de la 'Aquida et autres qui ont montré aux savants ce qu'Allah lui avait donné comme compréhension authentique, grande science, grande compréhension du Hadith, de ses sciences, de ses narrateurs, ainsi qu'un chemin scientifique qui fait du Livre et de la Sounnah le juge et la balance dans tous les domaines, et tout ceci avec la compréhension des pieux prédécesseurs et leur voie dans l'apprentissage et du d'écoulement des règles et des lois. 

    C'est cette voie qu'entreprirent beaucoup de grands savants surtout le cheikh al Islam ibn Taymiya et ses élèves, et ceux qui les ont suivis. 

    Tout ceci rendit le cheikh célèbre, les savants retournaient à lui, les responsables des écoles de science reconnaissaient son degré. Ce qui poussa les responsables de l'université islamique (de Médine) lors de sa fondation, et à leur tête le cheikh et grand savant Mouhammad ibn Ibrahim Âl cheikh -qu'Allah lui fasse miséricorde- le président de l'université islamique à l'époque et le grand Moufti du Royaume d'Arabie Saoudite, de choisir le cheikh al Albany pour le poste de professeur du Hadith, de ses sciences et de sa compréhension à l'université. Le cheikh y resta trois ans, de l'année 1381h jusqu'à la fin de l'année 1383h, en enseignant le Hadith et ses sciences, et pendant cette période il était un bon exemple à suivre dans l'effort, la sincérité et la modestie. Ceci se voyait très bien dans ses assises avec les étudiants pendant les inter-classes et dans les voyages organisés par l'université. Et à cette époque, il était membre du Conseil de l'université. 

    Le retour du cheikh à Damas... 

    Le cheikh est retourné à Damas avec encore une plus grande volonté, et il rejoignit sa pièce qui lui était réservée dans la librairie Adhahirya, et il se remit à étudier et écrire, et il consacra tout son temps à cela. Il délaissa sa boutique (pour réparer les montres) à un de ses frères, puis à son fils après la mort de son frère -qu'Allah lui fasse miséricorde-. Son temps entièrement réservé à l'étude et l'écriture lui permit de présenter au monde islamique encore plus d'ouvrages utiles et de bonnes vérifications qu'on citera dans cette biographie. 

    Les liens avec les savants, leur étonnement et leurs éloges à son encontre...

    Le cheikh al Albany rencontra beaucoup de savants et d'étudiants en science, et il leur apprenait des choses comme eux lui en apprenaient. Et parmi les savants qu'il a rencontrés, il y a : 

    Le cheikh Mouhammad Hamid al Faqi président de Jama'at Ansar as Sounah al Mouhammadya en Egypte -qu'Allah lui fasse miséricorde-

    Le grand savant Ahmad Chakir -qu'Allah lui fasse miséricorde-. 

    Il y a eu entre eux et lui des recherches et des discussions bénéfiques dans la science. 

    Le cheikh 'Abdour-Razzaq Hamza -qu'Allah lui fasse miséricorde-. 

    Le docteur et grand savant Mouhammad Taqyouddine Al Hilaly -qu'Allah lui fasse miséricorde-

    Le grand savant et cheikh al Hafidh Mouhammad al Joundalawy -qu'Allah lui fasse miséricorde- durant la période où il enseignait à l'université islamique de Médine. 

    Le grand savant et cheikh Mouhammad Raghib Attabbakh -qu'Allah lui fasse miséricorde- l'historien de Halab voulu rencontrer le cheikh al Albany, et cela s'est fait par l'intermédiaire du professeur Mouhammad Moubarak -qu'Allah lui fasse miséricorde-. A cette époque, le cheikh al Albany était encore tout jeune, mais le cheikh at-Tabbakh était surpris de ce qu'il entendait sur lui au sujet de sa grande volonté dans le prêche au Livre et à la Sounnah, et son étude des sciences du Hadith. Et il lui donna la permission de rapporter d'après lui ses chaînes de narration et il lui donna son livre : Al anwar al jalya fi moukhtaçar al athbat al halabya. 

    Et en ce qui concerne ses relations avec son excellence le cheikh 'Abdoul 'Aziz ibn 'Abdillah ibn Baz-qu'Allah lui fasse miséricorde-, le président de la direction des recherches scientifiques de l'Ifta et du prêche en Arabie Saoudite, il y avait de très bonnes liaisons entre eux, et ils ont eu des assises et des discussions bénéfiques dans la science lors de leurs rencontres et lorsqu'ils s'écrivaient. 

    Le cheikh 'Abdous-Samad Charafoud-dine un des savants de l'Inde et qui publia après vérification le premier volume de As-Sounanoul Koubra de an-Nassaï et Touhfatoul Achraf de al Mazi. Ils s'écrivaient beaucoup dans le domaine de la science, et une fois il lui écrivit : 
    « Il est parvenu au Cheikh 'Oubeidoullah arRouhmani le président de l'université as-Salafya à Banars (en Inde) une question, provenant de Daroul Ifta à Ryad en Arabie Saoudite, sur un Hadith dont le texte est étrange et dont le sens est étonnant, et qui a un lien proche de notre époque. Et il y a eu unanimité des savants réunis ici pour revenir au plus grand savant de cette époque sur les Hadiths prophétiques qui est le cheikh al Albany » 

    Beaucoup de savants lui ont écrit et lui ont fait savoir qu'il les impressionnait et qu'ils l'aimaient, qu'ils avaient envie de le rencontrer, surtout les savants d'Inde et du Pakistan. 

    Le grand savant 'Oubeidoullah ar-Rouhmany l'auteur de: Mirqat al mafatih Charh Michkat al Maçabih. 

    Le cheikh Mouhammad az-Zamzamy au Maroc qu’il a rencontré et avec qui il y eut des recherches et des discussions dans la science chez lui à Tanger. Et bien d'autres… 

    Beaucoup d'étudiants retournaient à lui, et ceci même encore, durant leurs études et leurs hautes spécialisations pour les diplômes du "Doctorat" et du "Magistère" dans les sciences islamiques. Ils allaient à sa rencontre, l'écoutaient, lui écrivaient et profitaient de lui dans les sciences du Hadith et autres. 

    Parmi eux, il y a le docteur Amine al Miçri -qu'Allah lui fasse miséricorde-, le président du département des études islamiques à l'université islamique de Médine. Et il disait clairement que le cheikh al Albany méritait plus son poste que lui et qu'il en était plus en droit. Il se considérait comme un de ses élèves, et il encourageait les étudiants à profiter de sa présence lorsqu'ils visitaient Médine. 

    Ce même témoignage lui fut donné par le docteur Soubhi As-Salih, ancien professeur du Hadith et de ses sciences à l'université de Damas et à l'université libanaise aujourd'hui.

    Ainsi que le docteur Ahmad Al 'Assal, président du département de la culture et des études islamiques à l'université de Ryad.

    Le cheikh Mouhammad Taïb Oukij Al Yousnari, professeur de l'exégèse, du Hadith et du Fiqh à la faculté religieuse de l'université d'Ankara en Turquie et à l'institut islamique supérieur à Konya, lui envoya beaucoup de lettres où il y montre son étonnement pour le cheikh al Albany et où il pose certaines questions concernant la science. Parmi lesquelles, il y a cette lettre datée du 7 Cha'bane 1389h où il dit : 
    « Son excellence, le grand savant et chercheur, le professeur respecté abou 'Abdir-Rahmane Mouhammad Naciroud-dine al Albany (Qu'Allah le protège de tout mal et qu'il rende ses connaissances bénéfiques pour nous), mon cher professeur respecté... Je vous félicite pour votre grande réussite dans le domaine de la science, qu'Allah augmente dans le monde islamique le nombre de gens comme vous. Et en réalité, j'aurai voulu avoir tous vos livres, c'est pour cela que je vous demanderai d'en aviser vos éditeurs pour qu'ils me les envoient à mon adresse et je vous en remercie d'avance » 

    Aussi le docteur 'Abdoul-'Ali 'Abdoul-Hamid Al A'dhamy, le professeur à la faculté des études islamiques à l'université de Beirou au Nigéria, qui lui fit de très bons éloges. 

    Le professeur Ahmad Madh-har Al 'Adhama, président de l'association at-Tamaddou al Islami à Damas, qui fut impressionné de sa science et qui lui permis d'écrire dans sa revue beaucoup d'articles sans faire attention aux dires de beaucoup d'opposants. Il écrit sur lui: « Damas connut son plus grand Mouhaddith, le grand savant Badroud-dine al Housseiny ; et lorsqu'il mourût, la ville n'avait plus d'imam dans les sciences du Hadith vers qui les gens retourneraient, si ce n’est un jeune Arna-outy[1] qui a grandit dans la science et la piété, qui est le professeur Mouhammad Naciroud-dine (al Albany) connu parmi les jeunes pour son travail dans le Hadith et ses sciences, qui a réunit les jeunes autour de lui et fut remarqué. Il a pu avoir des élèves qui apprennent de lui du fait de sa langue arabe claire, de la douceur de ses paroles et ses bonnes discussions. » 

    Aussi le grand savant Mouhammad 'Ata-oullah Hanif, auteur de At-Ta'liqat As-Salafya 'ala Sounane an-Nassa-i qui lui fit des éloges. Et aussi beaucoup d'autres savants et personnalités…

    Ses efforts dans la science, ses fonctions et ses voyages... 

    Nous avons vu que le cheikh a étudié chez son père certaines sciences comme la grammaire, des livres de Fiqh Hanafi comme Moukhtaçar Al Qaddoury, et il apprit de lui le Coran entièrement avec Tajwid d'après la version de Hafs. Il étudia chez le cheikh Sa'id al Bourhany le livre Maraqi Alfalah dans le Fiqh Hanafi, le livre Choudhour adh-Dhahab dans la grammaire, et certains livres contemporains dans l'éloquence. Il assistait aux assemblées du grand Savant le cheikh Mouhammad Bahjat al Baitar -qu'Allah lui fasse miséricorde-avec des professeurs de al Majma' al 'Ilmi à Damas parmi lesquels 'Izzoud-dine at-Tannoukhy -qu'Allah lui fasse miséricorde-, ils lisaient le livre Al Hamassa de abou Tamam. 

    La faculté des études religieuses de Damas le choisit pour qu'il vérifie qui a rapporté les Hadiths dans le domaine du commerce, concernant l'encyclopédie du Fiqh islamique que l'université voulait publier (en 1955). 

    Il fut choisit comme Membre dans le bureau du Hadith, qui fut créé à l'époque de l'union entre l'Egypte et la Syrie, pour relire et superviser la publication des livres de la Sounnah. 

    L'université as-Salafya de Banars en Inde lui demanda de venir en Inde pour être le Cheikh du Hadith et il s'excusa de son refus car il était difficile pour lui d'emmener toute sa famille à cause de la guerre qui opposait l'Inde au Pakistan à cette époque. 

    Le ministre de l'éducation saoudien Hassan ibn 'Abdillah Âl Cheikh lui demanda en 1388h d'être le Superviseur de la faculté des hautes études islamiques à l'université de la Mecque. 

    Il fut choisit Membre du haut conseil de l'université islamique de Médine de l'année 1395h à l'année 1398h. 

    Il donna une conférence importante en Espagne, suite à l'invitation de l'union des étudiants musulmans en Espagne, et qui fut publiée plus tard avec pour titre : Al Hadith Houjja binafsih fil 'Aqa-id wal Ahkam (Le Hadith est un argument en lui-même (à part entière) dans les croyances et les règles). Il visita l'émirat du Qatar et y donna une conférence avec pour titre : Manzilatou as-Sounnah fil Islam (la place de la Sounnah dans l'Islam). Il fut envoyé par la direction des recherches scientifiques, de l'Ifta et du prêche (Ryad - Arabie Saoudite) en Egypte, au Maroc et en Grande-Bretagne pour prêcher au Monothéisme et à la vraie voie islamique. Il fut invité à beaucoup de congrès. Il participa à certains et s'excusa à la plupart de ne pouvoir y participer à cause du manque de temps, vu le nombre de ses travaux dans la science. Il visita certains pays européens, il y rencontra les minorités musulmanes ainsi que les étudiants musulmans, et il y donna des cours importants. 

    Les ouvrages et les travaux scientifiques... 

    Le cheikh a laissé beaucoup de livres écrits par lui-même et des travaux scientifiques sur d'anciens ouvrages, dont certains ont été traduits dans d'autres langues.

    [Ici l'auteur 'Acim al Qar-youty en cita 114 et j'invite les frères et les sœurs à retourner au texte arabe pour voir les titres. Quant à son élève ‘Ali Hassan al Halaby, il en cite 218 dans son livre Ma’a cheikhina Naçir as-Sounnah wad-Dine.] (Le traducteur)

    D’après une biographie rédigée par aboul Achbal 'Acim ibn 'Abdillah al Qar-youty, 
    Professeur à l'université islamique de Médine, le 10 Cha'bane 1405h. 
    Traduit en français par : Abou 'Abdir-Rahmane 'Abdoullah Attantany






    sourate les abeilles

    25/08/2013 19:50



     

    0156

    II.  « Et Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin qu’elle ne branle pas en vous emportant avec elle de même que des rivières et des sentiers, pour que vous vous guidiez » (TSC[1], An-Nahl ‘Les Abeilles’ : 15)

    Ce verset coranique se trouve au milieu de la première partie de la Sourate « Les Abeilles ». Cette dernière est mecquoise et ses versets sont au total de cent vingt-huit après la Basmalah[2]. Elle a été dénommée ainsi parce qu’elle fait allusion aux abeilles, que Allah a doté d’une nature incroyable, en leur permettant de construire leurs ruches, organiser leur vie, emprunter des chemins divers sans difficulté et extraire des ventres de leurs femelles ce liquide dans lequel il y a une guérison pour les gens.

    Le mot arabe « nahl » qui veut dire « abeilles » est dérivé du verbe « nahhala » qui signifie « doter » parce que Allah les a dotées du pouvoir de produire du miel, grâce auquel IL les a distinguées des autres insectes.

    La sourate expose les bases fondamentales sur lesquelles s’appuie la doctrine islamique dont la véridicité de la divinité d’Allah, le fait qu’Allah est le Créateur de tout, et le Seigneur et Roi de toute chose, la véridicité de l’unicité absolue du Créateur au-dessus de toutes Ses créatures, la véridicité de l’absolutisme du pouvoir divin qui est illimité, la véracité de la volonté divine que nul obstacle ne retient, et la véracité de la révélation, de la prophétie et du message que Allah a fait descendre sur un nombre de Messagers, et a complété et conclu à travers l‘envoi du dernier des Prophètes et Messagers Mohammad Ibn Abdillah (BP sur lui). C’est pour cette raison qu’Il a promis de préserver son dernier Message entièrement dans la langue de sa révélation, alors qu’Il avait chargé les communautés précédentes de préserver les messages qu’il ont reçus mais elles les ont égarés.

    Parmi les signes cosmiques dans la sourate « les Abeilles »

    La Sourate a cité plusieurs signes cosmiques prouvant la véracité de la divinité d’Allah, à travers lesquels se révèle la magnificence de Sa création, l’infinité des biens accordés aux serviteurs, la globalité de Son savoir, la profondeur de Sa sagesse et la précision de Sa disposition. Parmi ces signes, on distingue :

    1. Création des cieux et des terres avec juste raison ;

     

    1. Création de l’homme d’une goutte de sperme. Alors que dans la plupart du temps, l’homme se comporte avec reniement et ingratitude envers son Créateur ;

     

    1. Création des bestiaux d’où l’homme retire plusieurs profits ;

     

    1. Création des chevaux, des mulets et des ânes et d’autres moyens de transport qui n’étaient pas connus à l’époque de la révélation, et qui resteront en perpétuel développement suivant le progrès du savoir de l’homme et de ses capacités techniques, et Allah crée ce que l’homme ne sait pas ;

     

    1. La diversité des croyances des gens entre l’égarement et le bon chemin ;

     

    1. Faire descendre du ciel, de l’eau qui sert de boisson et grâce à laquelle poussent des plantations et des arbres dont les plus importants sont les oliviers, les vignes et d’autres sortes d’arbres aux fruits bénis ;

     

    1. Assujettissement de la Terre (explication de l’alternance du jour et de la nuit par sa forme sphérique et sa rotation sur elle-même par rapport au soleil), ainsi que l’assujettissement du soleil, de la lune et des étoiles à l’ordre d’Allah afin que la vie se stabilise dans cet univers ;

     

    1. Déploiement des différents types de vie sur terre et diversité des formes de sa surface, ses roches, ses éléments et ses composants, et les différents cycles qu’elle comporte (cycle hydraulique, cycle de vie, cycle de la roche, etc.) ;

     

    1. Assujettissement de la mer pour l’homme avec ce qu’elle comporte de chairs fraîches, et d’ossatures utilisées dans l’industrie des parures, et sa capacité de porter des bateaux de différentes tailles, en fendant la mer et l’air, au profit de l’homme ;

     

    1. Implantation des montagnes immobiles dans la terre afin qu’elle ne branle pas, sinon la vie sera impossible au-dessus d’elle, et établissement d’un rapport entre leur formation et l’écoulement des rivières de leurs sommets et le rôle du mouvement des rivières (de l’amont à l’aval) dans la désagrégation des roches. De même que la formation de la terre et la concentration de divers métaux et roches utiles et les autres richesses souterraines et dans l’aplanissement de la surface de la terre et la formation des sentiers et des chemins ;

     

    1. Le fait de rendre les différents reliefs de la terre des points de repères servant de guide pendant la journée de même que les étoiles pendant la nuit ;

     

    1. Le fait qu’Allah est le Créateur de tout et que les créatures ne peuvent pas créer ;

     

    1. Description du châtiment de certaines nations précédentes, ressemblant à ce que les tremblements de terre causent actuellement, à une époque où personne ne comprenait le mécanisme de la survenue de ces séismes ;

     

    1. Confirmation qu’Allah qui a englouti en terre ceux qui complotaient des méfaits par le passé, peut les engloutir au présent et à l’avenir, et cela prouve que notre compréhension du mécanisme de la survenue des catastrophes n’exclue pas le fait qu’elle fasse partie des soldats d’Allah, Qui les envoie à qui Il veut de Ses serviteurs, afin qu’Il punisse les désobéissants, mette à l’épreuve les bienfaiteurs et donne une leçon aux survivants ;

     

    1. L’allongement de l’ombre à droite et à gauche n’est qu’une des images de prosternation et d’assujettissement en toute humilité et obéissance ;

     

    1. Création du lait dans les ventres des bestiaux extrait du mélange d’entre les excréments intestinaux et du sang, un lait pur délicieux pour les buveurs ;

     

    1. Le fait de rendre les fruits des palmiers et des vignes une source de vie pour l’homme, qui peut en déformer l’utilisation en en produisant les vins;

     

    1. Création des abeilles et dotation de leurs femelles du pouvoir de bâtir leurs demeures dans les montagnes, les arbres et les treillages que les hommes font, et d’accumuler le nectar des différents fleurs et fruits, en parcourant de longues distances sans perdre le chemin du retour à leurs ruches et de transformer ce nectar dans leurs ventres en cette liqueur aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens ;

     

    1. Le cycle de la vie depuis sa création jusqu’à la mort est une fatalité imposée à tous les êtres vivants, y compris l’homme qui peut mourir petit, jeune ou sera reconduit jusqu’à l’âge le plus vil qui est caractérisé par une absence partielle ou totale de la mémoire ;

     

    1. Le fait de faire précéder la création de l’ouïe avant celle de la vue ;

     

    1. Le fait que c’est Allah qui retient les oiseaux assujettis [au vol] dans l’atmosphère ;

     

    1. Allusion par le mot arabe « Har » à la chaleur et au froid dont chacun est représenté par les degrés de chaleur positifs ou négatifs ;

     

    Interprétations des exégètes de ces paroles d’Allah (que Son nom soit exalté)

    « Et Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin qu’elle ne branle pas en vous emportant avec elle de même que des rivières et des sentiers, pour que vous vous guidiez » (TSC, ‘An-Nahl’, ‘Les Abeilles’ : 15)

    D’après Ibn Kathîr, qu’Allah l’ait en Sa miséricorde : « Allah, que Son Nom soit Exalté, a cité la terre et les montagnes immobiles qui l’aident à se stabiliser et à ne pas branler, c’est à dire pour qu’elle ne perturbe pas les animaux vivant au-dessus d’elle, ce qui pourrait rendre leur vie impossible. C’est pour cela qu’Il a dit «et quant aux montagnes, Il les a ancrées » et « des rivières et des sentiers » autrement dit, Il y a créé, pour l’homme, des rivières s’écoulant d’un endroit à un autre ; elles prennent source dans un lieu et sont une source de vie pour les habitants d’un autre lieu. Les rivières traversent des régions, des champs et des déserts, et fendent les montagnes et les roches selon la volonté, le destin, l’assujettissement et la facilitation d’Allah, car Il n’y a d’autre divinité que Lui. Il y a également créé des sentiers (défilés) : des chemins à parcourir de pays en pays. Allah découpe même la montagne en deux pour laisser de l’espace à un chemin et un sentier comme Allah dit –ce qui peut être traduit comme : « Et Nous y avons placé des défilés servant de chemins afin qu'ils se guident».

    Indications scientifiques dans les versets

    Parmi les significations scientifiques incroyables du verset sacré, l’emploi du terme « implantation » pour décrire la formation des montagnes et la qualification des montagnes d’immobilité de peur que la terre ne branle en entraînant les créatures avec elle, et le rapport entre la formation des rivières et des sentiers et celle des montagnes, et en voici les détails :

    Premièrement : Description du processus de formation des montagnes en employant le mot «implantation».

    Les montagnes sont définies comme des formes terrestres saillantes de la surface de la terre. Elles sont connues par leurs hauts sommets, leurs pentes déclinées et leur existence en groupes sous forme de séries, radeaux, chaînes et bandes qui sont généralement parallèles ou presque, mais il existe des montagnes individuelles qui se forment habituellement à partir des éruptions selon le processus suivant :

    Les montagnes volcaniques se forment grâce aux processus d’implantation des éruptions volcaniques (Théorie géosynclinale) :

    La croûte terrestre est fragmentée, à l’aide d’un nombre d’engloutissements terrestres dont la profondeur varie entre 65 Km et 150 Km, en une douzaine de grandes plaques, en plus d’un nombre moindre de petites plaques.

    Etant donné que ces plaques émergent au-dessus d’une zone souple presque liquéfiée connue sous le nom de marge continentale passive, les volcans se multiplient au niveau des limites séparant ces plaques, notamment les points d’écartement.

    La plupart de ces volcans lancent des laves de bas en haut. Ces dernières s’accumulent les unes sur les autres en produisant des roches volcaniques permettant de constituer de nouvelles montagnes, dont la hauteur atteint des milliers de mètres au-dessus du niveau de la mer, parce que la plupart de ces volcans poursuit son activité pendant des périodes variant entre vingt et trente millions d’années et l’activité de certains d’entre eux peut perdurer au-delà d’une centaine de millions d’années.

    Des exemples de montagnes volcaniques : le Mont Ararat en Turquie (5 100 mètres), le Mont Etna en Sicile (3 300 m), le Mont Vésuve en Italie, le Mont Kilimandjaro en Tanzanie (5 900m) et le Mont Kenya (5 100m) au Kenya.

    Les montagnes plissées formées par les processus d’implantation de roches colorées sur les fonds d’océans et sur les frontières des continents (Théorie de la tectonique des plaques):

    Les chaînes de montagnes plissées constituent la fin du développement de la formation des zones d’orogenèse. C’est pour cela qu’elles sont représentées par les grandes séries de montagnes dans le monde qui sont constituées de différents types de roches sédimentaires, ignées et métamorphiques (et tous résultent d’un processus d’implantation). Elles subissent différents changements tels que le plissement et la fissuration, les intrusions et les éruptions volcaniques. Des processus d’implantation de bas en haut et de haut vers le bas dans chacune de ces opérations de constitution ont un rôle fondamental qui ne peut être négligé.

    Les observations sur le terrain prouvent que la formation des montagnes plissées est devancée par la constitution de réservoirs terrestres gigantesques dont la longueur est estimée à des centaines de kilomètres, la largeur à des dizaines de kilomètres et la profondeur à des centaines de mètres. Mais leurs fonds s’abaissent sous le poids de leur contenu, ce qui mène à des accumulations de roches sédimentaires en alternance avec les éruptions volcaniques dont l’épaisseur dépasse les mille cinq cents (1 500) mètres, et les lambeaux de roches et les sédiments qui se constituent d’une manière chimique ou naturelle pour constituer cette gigantesque couche de roches sédimentaires expulsées toutes du haut des eaux des mers à leurs fonds à travers une vraie opération d’implantation et les éruptions volcaniques s’y interférant et s’alternant avec eux sont expulsées de bas en haut lors des explosions volcaniques.

    Par ailleurs, ces réservoirs terrestres se sont formés par un nombre de failles engloutissantes profondes qui sont en perpétuel mouvement, afin de faire descendre les réservoirs lentement, ce qui facilite le rassemblement de ces accumulations épaisses de roches sédimentaires et volcaniques qui se forment à leur tour grâce au processus d’implantation de haut en bas et de bas en haut ou des deux, l’un subséquent à l’autre.

    Les études sur le terrain indiquent également que le mouvement des plaques de la croûte terrestre joue un rôle essentiel dans le processus de formation de ces chaînes et séries de montagnes extrêmement plissées et faillées. Lorsque deux des plaques formant le fond de l’océan se heurtent, une chaîne d’îles volcaniques se crée sous forme de voûtes au-dessus du fond de l’océan. Lorsque ce dernier se heurte avec l’une des plaques continentales qui l’entourent et commence à plonger en dessous, des cavités se forment et dans lesquelles s’accumule, à travers l’implantation du haut en bas, un amas important de sédiments qui se multiplient progressivement pour donner des roches sédimentaires. Avec ces dernières, s’alterne un nombre important d’éruptions volcaniques qui sont implantées du bas en haut.

    Le processus de coulissement du fonds de l’océan sous une plaque continentale voisine est caractérisé par un rabotage de cette grande épaisseur de roches sédimentaires et volcaniques (se rassemblant dans la fosse profonde résultant du plongement du fond de l’océan sous la plaque continentale) ; Résultant de son infection et son implantation sur la frontière de la plaque continentale flottante, une chaîne de montagnes se constitue à partir de chaînes plissées et faillées près de la fosse marine, s’enfonçant progressivement sous la plaque continentale. Avec la poursuite de son enfoncement, plus de roches sédimentaires maritimes, ainsi que les éruptions volcaniques qu’elles comportent, seront rabotées du haut du fond de l’océan plongeant sous la plaque continentale, et elles seront expulsées au-dessus du bord de la plaque continentale afin de s’ajouter à la chaîne de montagnes formées sur le bord de la plaque continentale. Ainsi, les éruptions volcaniques et les intrusions ignées qui représentent le cœur et la base de la chaîne montagneuse formée seront activées et ce par la fonte partielle de la plaque plongeante et par l’élimination de morceaux de magma de la zone continentale passive dans laquelle ils s’immergent.

    Une plaque continentale peut, parfois, se déplacer vers une autre plaque continentale en face, en poussant devant elle le fond de l’océan séparant ces deux plaques. Le fond de l’océan passe par-dessus la plaque continentale en face, progressivement, jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé; à ce moment là, les deux plaques continentales se heurtent violemment, ce qui mène à l’enfoncement de la plaque continentale plongeante partiellement sous la plaque continentale qui flotte par-dessus. Les plus hautes chaînes de montagnes seront sur le bord de la plaque continentale plongeante, et ce en rabotant les roches sédimentaires et volcaniques au-dessus du fond océanique plongeant en l’implantant sur le bord de la plaque continentale flottante, ainsi qu’un grand amas d’intrusions ignées et d’éruptions volcaniques se transformant au cœur de la chaîne montagneuse formée par le plissement et la fissuration.

    Les failles se multiplient surtout le long des bords des chaînes et des séries de montagnes plissées et certaines d’entre elles sont du type ordinaire, mais la plupart fait partie des failles dorsales ayant des inclinaisons basses et atteignent des centaines de kilomètres en poussant devant elles d’énormes blocs de différentes roches, l’une sur l’autre. Ceci une parmi les meilleures images d’implantation.

    Deuxièmement : Qualification des montagnes d’immobilité

    La croûte rocheuse de la terre est divisée en environ douze grandes plaques, sans compter un nombre de petites plaques, via un réseau de failles engloutissantes (les engloutissements terrestres dus aux processus de fissuration de la croûte terrestre). Ce sont des engloutissements dont la profondeur varie entre 65 et 150 Km. Les plaques émergent au-dessus d’un ensemble de roches partiellement fondues connu sous le nom de : marge continentale passive. C’est pour cela que ces plaques rocheuses glissent sous cette zone avec la rotation de la terre sur elle-même et avec l’expulsion de milliers de tonnes de magma à travers les failles et les engloutissements les séparant, surtout ceux se trouvant dans les plaques de la croûte terrestre qui constituent les fonds de tous les océans de la terre et un nombre de ses mers. Ces mers s’étendent de plus en plus dans le cadre d’un phénomène connu sous le nom de phénomène d’extension des fonds océaniques. Ainsi, les plaques se déplacent en un mouvement dont ne peut ralentir la violence que les chaînes de montagnes qui maintiennent les continents dans les fonds des mers et des océans à l’aide des piquets des montagnes qui peuvent également maintenir un continent dans un autre.

    La partie émergente des montagnes de la surface de la terre n’est en vérité que les sommets issus de grands blocs de roches qui émergent dans la marge continentale passive, comme glaciers sur l’eau de l’océan. De ce fait, la qualification par le Saint Coran des montagnes d’immobiles est une description incroyable, parce que les montagnes sont immobiles grâce à leurs piquets dans la marge continentale passive comme le bateau sur la mer, (rawassi) sont les montagnes immobiles et leur singulier c’est (rassiya).

    L’existence des montagnes avec leurs racines enfoncées dans la lithosphère et émergeant de la marge continentale passive, diminue la force du balancement de la terre lors de sa rotation sur elle-même, et rend son mouvement plus régulier et souple tout comme font les morceaux de plomb mis autour de la carrosserie de la voiture afin de diminuer sa vibration et réguler son mouvement. Ainsi, la terre est prête à l’habitation avec ses différentes images de vie.

    Troisièmement : rapport entre la formation des rivières et des sentiers et la formation des montagnes :

    La rivière est une eau descendant dans un courant limité (à bords connus sous le nom de levées) des hauteurs dans la direction de la mer, d’un lac intérieur, d’un bassin du désert ou d’une rivière plus grande.

    Les rivières s’alimentent de l’eau de la mer qui descend des hauteurs terrestres telles que les montagnes, ou peut tout autant s’alimenter de l’eau des sources, de l’écoulement de l’eau des réservoirs hydrauliques ou de la fonte des bords des glaciers. Mais lorsqu’un nombre de lacs se forme dans les hauteurs, leur capacité d’alimenter les rivières en eau coulante est plus grande.

    Une partie de l’eau de la rivière peut se perdre par évaporation ou fuite vers les réservoirs hydrauliques souterrains, et c’est la différence entre le volume de l’eau qui alimente la rivière et l’eau perdue qui gère la poursuite ou l’interruption de l’écoulement de l’eau dans les courants d’eau.

    De ce fait, le Saint Coran a fait la liaison entre la formation des montagnes et l’écoulement des rivières dans le verset coranique que nous sommes en train d’étudier et dans d’autres versets du Saint Coran. Par ailleurs, les courants de rivières font l’objet, au fil du temps, à une déviation de leurs cours, ou à une désertification, dépendant des changements climatiques, ou encore à une transformation de la vitesse d’écoulement d’eau dans son courant qui est liée également à la moyenne de la tombée du courant et la nature des roches dans lesquelles il a fendu et la forme de la coupe perpendiculaire du courant. Et avec la désertification du courant de la rivière ou sa transformation, l’ancien courant devient un sentier assujetti à l’homme et à l’animal. Et de ce fait, le Saint Coran a lié l’évocation des rivières et des sentiers, vu que les rivières sont les plus grands moyens pour fendre des chemins entre les montagnes, les collines et les plateaux dans les zones aux reliefs terrestres durs.

    Conclusion

    L’homme a commencé à rassembler les informations sur ces vérités scientifiques relatives aux montagnes, aux rivières et aux sentiers d’une façon très lente à travers les siècles successifs, et n’en a eu une vision correcte qu'au milieu du 19ème siècle et cette vision n’a été achevée qu’au milieu des années soixante du 20ème siècle. La citation de ces vérités dans le saint verset, que nous avons abordé, et dans d’autres versets du Saint Coran prouve, que le Coran est bel et bien l’œuvre d’Allah le Créateur que le faux n'atteint [d'aucune part], ni par devant ni par derrière, et confirme la prophétie du Dernier des Messagers et Prophètes Mohammad (BP sur lui) et qu’il a reçu la révélation du ciel et un enseignement de la part d’Allah le Créateur des cieux et des terres, qui dit dans Son Livre –ce qui peut être traduit comme : « Et ceux à qui le savoir a été donné voient que ce qu'on t'a fait descendre de la part de ton Seigneur est la vérité qui guide au chemin du Tout Puissant, du Digne de Louange» (TSC, Sabaa : 6.)

     



    [1]  Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée.

     

    [2] Basmalah: “Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le très Miséricordieux’ c’est le premier verset du Coran, elle préface toutes les Sourates du Coran sauf le Chapitre 9. 

     

     






    les 3 bases et leur evidence

    25/08/2013 19:34



    LES 3 BASES ET LEURS ÉVIDENCES

    Écrit par le grand savant Mohamed ibn Abdel Waheb
    -qu'Allah lui fasse miséricorde-

    AU NOM D’ALLAH LE TOUT CLEMENT, LE TOUT MISERICORDIEUX

     Apprends, qu’Allah te soit Clément que nous devons connaître quatre points essentiels :

     1)   LA CONNAISSANCE ; qui consiste à connaître Allah à connaître son prophète et la religion de l’Islam, et ce, moyennant des évidences sures et certaines.

     2)    LA PRATIQUE : basée sur des connaissances

    3)    LA PROPAGATION (la divulgation) de ces connaissances.

    4)    LA PATIENCE ET L’ENDURANCE de la persécution, des souffrances et des préjudices qui peuvent en résulter.

     Voici l’évidence divine révélée par Allah dans le saint Coran à ce sujet

    «  Par le Temps! L'homme est certes, en perdition, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s'enjoignent mutuellement la vérité et s'enjoignent mutuellement l' endurance. » Sourate ‘Le temps’

     L’imam AL CHAFFEI a dit à ce sujet :

    « Si Allah n’avait révélé que cet argument dans cette sourate(chapitre) à ses créatures, ça leur aurait été amplement suffisant »

     Dans son livre « Al sahih » collections des hadiths (ensemble des paroles, discours et enseignement du prophète) AL BUKHARI (qu’Allah lui soit Clément) a rapporté dans le chapitre « La Connaissance avant la Parole et l’Action » (tome 1.page 45)

     Voici l’évidence divine citée par ALLAH dans le Saint Coran :

    « Sache donc qu'en vérité il n' y a point de divinité à part Allah et implore le pardon pour ton péché » Sourate ‘Mohamed’ verset 19.

     On commence d’abord par la Connaissance avant la parole et l’Action.

    Apprends qu’Allah te soit Clément, que tout musulman, homme ou femme, doit apprendre et pratiquer les trois principes suivants :

    1er principe : Allah nous a crées, nous a procuré notre subsistance et ne nous a pas négligés ; Mais IL nous a envoyé son messager, son Prophète : quiconque lui obéit est admis au Paradis, et celui qui lui désobéit et le contredise est destiné à l’Enfer.

     Voici l’évidence divine citée par Allah dans le Saint Coran :

    «  Nous vous avons envoyé un Messager pour être témoin contre vous, de même que Nous avions envoyé un Messager à Pharaon. Pharaon désobéit alors au Messager. Nous le saisîmes donc rudement. » Sourate ‘L’enveloppe’ verset 15 et 16

    2éme principe : Allah ne tolère et n’admet jamais un associé à Lui dans Son adoration, que ce soit un ange rapproché de Lui ou un prophète envoyé par Lui.

     Voici l’évidence prescrite par ALLAH dans le Saint Coran :

     « Les mosquées sont consacrées à Allah : n'invoquez donc personne avec Allah. » Sourate ‘Les djinns’ verset 18

     3éme principe : Celui donc qui obéit au Prophète, pratique le monothéisme et croit en un Seul et Unique Allah ne doit jamais se soumettre ni lier amitié avec le profane qui dénie Allah et son Prophète, même s’il était son plus proche parent.

     Voici l’évidence divine citée par Allah dans le Saint Coran à ce sujet :

    « Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L'agréent. Ceux-là sont le parti d'Allah. Le parti d'Allah est celui de ceux qui réussissent. » Sourate ‘La discussion’ verset 22

    Apprends, qu’ALLAH te guide vers Son obéissance que Al Hanifia la croyance droite et juste d’Ibrahim, consiste à adorer Allah seul et unique, et être fidèle à sa religion exclusivement. Ce sont les prescriptions d’Allah à tous les êtres humains, et c’est la raison pour laquelle IL les a crées.

     Ainsi a dit Allah, le Très Haut Estimé :

    « Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. » Sourate ‘Qui éparpillent’ verset 56

    Le mot : qu’ils m’adorent signifie témoigner que Je Suis Unique.

    Le monothéisme est le commandement majeur d’Allah.

    De même Allah interdit strictement le polythéisme qui signifie : adresser des prières à d’autres dieux avec Lui (Allah)

     Voici l’évidence prescrite par Allah dans le Saint Coran :  

     « Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. » Sourate ‘Les femmes’ verset 36
     






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